1. La pénitente


    Datte: 01/02/2018, Catégories: fh, hagé, fagée, religion, soubrette, Oral pénétratio, fouetfesse, Auteur: Stéorine, Source: Revebebe

    ... quand même son verre.
    
    — Pourquoi vous faites-vous du mal, Juliette ? Pourquoi vous fouettez-vous ?
    
    Car le saint homme était convaincu que les coups étaient de son fait, que c’était elle qui se faisait ces marques. Elle devait avoir un martinet ou une badine et, en bonne pénitente, elle meurtrissait ses chairs pour expier tous ses péchés. Il avait retourné maintes et maintes fois le problème dans sa tête, il n’avait que ça comme explication. Pourquoi se punissait-elle ? Quelle était la cause de ce châtiment ? Autant de questions qui restaient par contre sans réponse.
    
    Juliette était patraque. Incapable de se lever et assaillie par ces propos qui lui semblaient pour le moins indécents, il lui fallait trouver un moyen de fuir. Alors elle saisit la bouteille et se resservit un grand verre de vin, oubliant d’un coup tout geste de bienséance. L’abbé ne put rien faire pour l’en empêcher, elle avait déjà le verre à la bouche. Il se contenta de mettre la bouteille à l’abri, mais celle-ci était déjà presque vide.
    
    — Vous voyez, par exemple, Juliette, ce soir vous avez trop bu, beaucoup plus que raisonnable et beaucoup plus que vous n’auriez dû. Mais cela reste un péché mignon. Vous pourriez certes me l’avouer demain à confesse. Mais de là à vous mortifier pour ça, ça n’en vaut pas le coup. Je ne pense pas que vous ayez commis de tels crimes qui justifient comme ça une telle violence envers vous-même.
    — Qu’en savez-vous ? répondit-elle avec une véhémence qu’il ne lui ...
    ... connaissait pas.
    — Je suis votre curé, votre confesseur et surtout votre ami.
    — Il y a des choses, mon père, qu’il vaut mieux garder pour soi.
    — Allons, allons, faites-moi confiance. J’ai entendu de telles horreurs dans ma vie et je suis certain que ce que vous avez fait n’a vraiment rien d’horrible. Que je sache, vous n’avez tué personne !
    — Non.
    — Et vous n’êtes pas une voleuse !
    — Un jour, ça m’est arrivé de m’apercevoir que l’on me rendait plus de monnaie que nécessaire et je n’ai rien dit…
    — Allons, allons, vous savez bien qu’il ne s’agit que d’une broutille. Ce n’est pas ce genre de chose qui vous préoccupe. Pourquoi vous battez-vous, qu’avez-vous fait de si mal ?
    — …
    — Ou qu’est-ce que vous avez pensé de si mal ?
    
    À ces mots, elle releva la tête.
    
    — C’est cela ? Vous avez eu des pensées mauvaises et vous cherchez à vous punir ?
    
    Cette fois-ci, il crut avoir vu juste, d’après ses réactions il lisait en elle comme dans un livre. Qu’avait-elle bien pu penser d’aussi horrible qui justifiait toute cette violence ?
    
    — Vous savez, il arrive à chacun de nous parfois de penser à mal. Et à moi comme aux autres, je ne suis pas meilleur qu’un autre. Pas plus tard qu’hier, j’attendais patiemment une place pour me garer dans le centre-ville. Une place s’est libérée mais le temps que je redémarre, un jeune sans gêne me l’a chipée. Vous croyez que mes pensées ont été charitables ? J’avais surtout envie de lui donner une bonne raclée. « Tends l’autre joue », dit le Seigneur, ...
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