1. La pénitente


    Datte: 01/02/2018, Catégories: fh, hagé, fagée, religion, soubrette, Oral pénétratio, fouetfesse, Auteur: Stéorine, Source: Revebebe

    ... pour autant totalement l’abrutir.
    
    Le médecin prit congé. Juliette n’était déjà plus dans le salon. Le prêtre la retrouva dans le bureau, en train d’épousseter les étagères.
    
    — Non ! Arrêtez, Madame Lemoine. Vous avez entendu ce qu’a dit le doc’. Vous avez besoin de repos. Alors faites-moi plaisir, rentrez chez vous.
    — Non.
    — Comment ça, non !
    — Qui va vous préparer votre repas ?
    — Je me débrouillerai tout seul.
    — Ma place est ici, je n’en démordrai pas.
    
    Devant tant d’insistance, il préféra laisser tomber. Il sortit la voiture et s’en fut jusqu’à la ville d’à côté. La pharmacie la plus proche était à quinze kilomètres. Il retrouva Juliette à onze heures à l’église, elle était fidèle au poste, comme tous les jours que Dieu fait.
    
    Il la laissa tranquille les jours suivants, faisant juste attention à ce qu’elle prenne bien ses cachets, le soir avant de partir. Elle rentrait chez elle juste après le repas, sur les coups de neuf heures, car ils dînaient ensemble. C’est lui qui avait insisté, dès son arrivée pour qu’elle prenne ses repas avec lui. Il trouvait ça stupide, et peu compatible avec sa fonction de prêtre, de se faire servir à table. Juliette avait un sacré coup de fourchette qui expliquait son embonpoint. À l’occasion, elle ne détestait pas non plus un ou deux verres de vin. C’était là, dans ce léger état d’ébriété, qu’elle se montrait d’ailleurs la plus loquace. Le prêtre en avait conscience et c’est pour cela qu’une dizaine de jours après l’incident, il ...
    ... décida d’ouvrir une bonne bouteille, la cave en était garnie, héritage de son prédécesseur. Il avait bien essayé de la faire parler en confession mais elle l’abreuvait de banalités et de lieux communs. C’était le genre de femme qui se confesse de façon virtuelle, en en disant le moins possible sur sa vraie vie, et en s’accusant au besoin de choses qu’elle n’avait pas commises.
    
    Admiratif devant son coup de fourchette, il lui resservit un autre verre de vin :
    
    — Juliette, vous avez bon appétit. Vous faites plaisir à voir !
    — Ce n’est peut-être pas très chrétien…
    — Allons, allons. Dieu ne nous a jamais demandé de nous priver de tout. Et il nous a toujours demandé d’aimer les hommes. Or l’amour des hommes commence par l’amour de soi-même et il n’y a qu’en profitant des bonnes choses que l’on peut aussi aimer la vie. Regardez ce succulent nectar, comme il est gouleyant. Si Dieu a mis ce breuvage sur Terre, c’est pour que l’on en profite.
    — Comme vous y allez, Monsieur le Curé.
    
    Il sentait bien qu’elle était un peu pompette, c’était peut-être maintenant le moment ou jamais.
    
    — Vous savez, Juliette, l’auto-flagellation n’est jamais une bonne chose. Cela relève souvent du masochisme ou du dégoût de soi.
    
    Elle le regarda avec intensité, il avait bien dit « auto-flagellation ». Pourquoi avait-il dit ça ? Et de quoi parlait-il ? Pourquoi se mêlait-il de ça ? Elle aurait voulu se lever, s’en aller, mais elle se sentait clouée sur place. Pour se donner du courage, elle finit ...
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