1. Sœurs


    Datte: 16/05/2022, Catégories: jeunes, freresoeur, fête, jalousie, dispute, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, caresses, consoler, Auteur: Franckosaurus, Source: Revebebe

    ... je suis mort de rire. Je lui demande des détails, il est timide, pas grave. Juste j’aborde vite fait les soucis de santé de ma meuf. Mais on va pas s’éterniser à blaguer « comme des meufs » (tu parles, en fait on est vachement plus coincés que les meufs sur ce plan-là). Il a rentré des nouveaux disques, on s’éclate bien, bonne petite soirée.
    
    Le vendredi soir, j’appelle Fabienne pour l’inviter à mon pot de départ au magasin à la fermeture le lendemain (dans cette boîte familiale de souche italienne, c’est la tradition, même pour les saisonniers). Sa voix est chaleureuse, elle est remise, pas de séquelles, elle a testé, tout fonctionne bien – rires –, bien sûr elle est d’accord. Elle me passe Sandrine, qui me dit que tout va bien et me fait juste un gros bisou. Sa voix d’alto bien chaude me file malgré moi un barreau d’enfer.
    
    Ce samedi est une journée fournie, dont je goûte les derniers moments. En fait, j’ai adoré ce job, tous les collaborateurs sont à l’image du boss : classe, c’est chouette d’y avoir été accepté.
    
    Fabienne débarque juste avant la fermeture dans une robe courte, cintrée, satinée noire, à motifs floraux rouges, bottines fines à talons, maquillage de pro, grandes pendantes dorées, rouge intense à ses lèvres. L’archétype de la nana qui pourrait être banale, mais qui, avec un bon maintien, un regard assuré, et du goût pour s’habiller, devient un fantasme sur pattes. Putain, tout le monde la mate, même les clientes. Elle, elle s’en fout, elle ne regarde ...
    ... que moi, qui suis disponible, et vient me donner un beau baiser. Chuis super fier !
    
    Le rideau fermé, le boss, d’origine italienne, fait un petit speech, m’offre un couteau de chez lui (ouf Fabienne a une pièce de monnaie) et une boîte de tarallis. Moi aussi, je remercie tout le monde, et je débouche le champagne. Le boss m’emprunte ma compagne et partent à l’écart, il est manifestement sous le charme. À la fin il me la confie, avec ses mots, dont je sais qu’il est avare.
    
    — C’est une très chic fille. Tu as de la chance.
    — Merci.
    
    Même s’il n’a passé que quelques minutes avec elle, vu qu’il lui ne lui en faut qu’une pour évaluer quelqu’un (il est très, très impressionnant sur ce plan précis), ses paroles valent de l’or.
    
    Une fois aux voitures, Fafa me fait signe de mettre mon vélo dans le coffre de sa 205. Bon, OK. Dans la voiture, elle met la cassette de Roxy Music que je lui avais passée. On ne parle pas. Elle conduit, je la regarde avec un je-ne-sais-quoi de tristesse, elle est resplendissante. L’été tire à sa fin, et cette histoire sans doute aussi, du moins c’est ce que je pense sur le moment.
    
    On dépasse Montauban, direction Montech, que l’on dépasse aussi. Passé la Garonne, on s’enfonce dans les belles et douces collines de la Lomagne, jusqu’à arriver à un beau château en briques ceint d’un golf. Débarqués, on fait le tour, pour atteindre une terrasse qui fait face à un green. Des tables, des gens. Un peu à l’écart, surprise ! Sandrine, Xavier, Marie-France et ...
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