Sœurs
Datte: 16/05/2022,
Catégories:
jeunes,
freresoeur,
fête,
jalousie,
dispute,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
caresses,
consoler,
Auteur: Franckosaurus, Source: Revebebe
... dans mes bras. J’en ramasse une bien violente, ça va c’était prévu. Je retente, mais cette fois j’use de ma force en bloquant ses bras, sans lui faire mal. Elle rage. Puis je plaque son visage contre mon torse, elle hurle, commence à pleurer. Je reste calme, mais la maintiens de force.
— Respire, Fabienne. Respire-moi. Sens-moi. Est-ce que je sens le cul ?
— Je veux pas. Je te sentirais pas. Crève !
— Hé, oh, ça suffit tes conneries maintenant. Sens-moi, est-ce que je sens le cul ? Est-ce que c’est l’odeur d’un mec, de TON mec, qui vient de baiser ?
— …
— Réponds !
— … Eh bé non.
— Voilà.
Je la relâche, elle fait immédiatement deux mètres en arrière.
— Maintenant, tu vas m’écouter. Et vu que je t’ai laissée me pourrir, m’insulter, et même me frapper sans que je réponde, maintenant tu te tais et tu vas m’écouter sans me couper. C’EST CLAIR ?
Vu que mes deux derniers mots, je les ai gueulés en mode sergent instructeur de full metal jacket (pour évacuer mon stress, je ne suis pas un iceberg, hein), ça la calme direct. Sandrine derrière manque de pouffer de rire. Ces deux nanas n’ont jamais dû se faire enguirlander comme ça quand elles étaient gamines, c’est une évidence.
D’abord je lui offre une cigarette « parce que ça va être long, chérie », puis je lui raconte ma soirée avec sa sœur dans ses moindres détails, demandant à chaque fois validation de son aînée, même si ça l’ennuie quand je raconte son exhib. Je conclus en lui disant que je l’aime… beaucoup ...
... et très, très fort, et que sa sœur aussi, ben elle l’aime aussi, et encore plus fort et depuis tellement longtemps. Je me tais et attends sa réaction. Fafa se tourne, Sandrine, avec une petite larme, fait un grand oui de la tête à sa cadette. Fatalement Fabienne craque et vient dans mes bras cacher ses larmes, sa sœur aussi se met à pleurer, mais toute seule. Je câline ma meuf un petit moment, et me fait un beau et long baiser, que j’écourte.
— Vas-y, Fafa, ta sœur t’attend.
Comme au cinéma, les deux sœurs, émues, se prennent la main.
Je me garde de quoi m’en fumer un, puis je passe ma boîte à bédo à Sandrine avec un clin d’œil.
— Tapez dedans. Ces prochains jours, vous en aurez besoin, quinze ans à rattraper, tout ça …
Je leur dis au revoir, j’embrasse tendrement Sandrine – sur la joue –, qui me serre super fort dans ses bras en chuchotant un merci, puis sa petite sœur – sur la bouche –. Elles se tiennent la main, se bouffent des yeux, c’est beau. Je dois battre mon record quand je rentre ventre à terre chez moi. Je suis Superman ce soir.
Le lendemain, j’appelle poto Akim, il est OK pour une soirée mix, mais me demande de passer « pas trop tôt paske j’ai un truc à faire, vas-y j’t’expliquerai ». De toute façon, je dois aller pécho à fumer après le boulot, je me ferai un kebab. Une fois chez lui, il me raconte que Marie-France vient de partir, et qu’avec elle, « niveau cul c’est super, mais c’est dur, elle n’arrête pas de m’engueuler ». Je m’imagine la scène, ...