1. Sœurs


    Datte: 16/05/2022, Catégories: jeunes, freresoeur, fête, jalousie, dispute, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, caresses, consoler, Auteur: Franckosaurus, Source: Revebebe

    ... toujours non. Attends, c’est pas l’envie qui m’en manque, mais alors PAS DU TOUT, hein. Mais c’est impossible de changer d’avis, j’aime trop ta sœur.
    — T’es bien le premier qui résiste.
    — Ta sœur mérite ça, crois-moi.
    — T’es un bon gars, en fait… non, je le savais déjà.
    — Comment ?
    — Mardi soir, t’as fait un détour, à vélo, pour juste offrir une fleur. J’en étais malade de jalousie !
    — Ben normal quoi… non ?
    — Dans tes rêves… oui. T’es galant, tu me résistes, y’aurait pas moyen ? Alleeez !
    — DANS. TES RÊVES !
    
    On rigole, c’est finalement une fille bien, donc encore plus désirable à mes yeux. Il se fait tard, elle est OK pour me ramener chez moi. On cause de musique, elle est très garage rock, y’a les Pixies dans son autoradio. Mais arrivés à Montauban, je lui dis que, finalement, allez zou, direct chez elle. J’ai envie qu’elles crèvent ensemble cet abcès purulent CE SOIR. Sandrine est sceptique, je psychote parce que ça risque d’être sportif, mais suis convaincu que c’est la bonne chose à faire, j’ai été élevé en mode bourrin, je ne connais que ça comme méthode, j’y crois.
    
    Sandrine rentre donc seule, je l’attends dehors avec mon vélo, respirant fort avant la tornade. Ça ne loupe pas : Fafa sort avec sa sœur, en jogging champion gris et pantoufles, verte de rage, (chouette, elle va mieux) et vient se planter devant moi, bras croisés. Sa sœur suit derrière, anxieuse.
    
    — Je le savais. Putain t’es vraiment qu’un gros encuuulé !
    — Qu’est-ce qui te fait dire ça ...
    ... ?
    — Mais tu me prends vraiment comme une conne ?
    — Pas du tout, vas-y, je t’écoute.
    — Simple : eh bé, elle est sûrement venue au magasin, t’a agité son petit cul de grosse pute devant le pif, et toi t’as pas pu résister. Ensuite tu l’as baisée, tu l’as fait jouir, t’as kiffé, je suis même sûre et certaine que tu l’as enculée, et que t’as fait jouir du cul cette sale chienne, je te connais. Et vu qu’elle traite tous ses mecs comme des petits chiens, et qu’en fait t’es qu’une pauvre merde, eh bé elle t’a obligé à venir pour bien me faire souffrir, parce que c’est son passe-temps préféré depuis que chuis toute petite. En plus, tu profites que je sois malade comme un chien, sale fils de pute. C’est fini, je veux plus jamais te voir, DÉGAGE !
    
    On a beau s’y être préparé, c’est pas facile d’encaisser ça stoïque, sans tenter de la couper. J’ai pas envie de la contre-pourrir pour que ça s’escalade vers un point de non-retour. Je prends le temps pour construire ma réponse, c’est long, je regarde ma chérie, elle reste là, c’est plutôt bon signe. Et sa sœur en arrière-plan, qui cligne longuement des yeux en haussant les épaules, genre « je te l’avais dit, pauvre idiot ! ». Je sens bien que dire quoi que ce soit sera improductif. Il me vient une idée.
    
    — T’es pas contagieuse, hein ?
    — Eh bé, non, connard. Sinon je t’aurais craché dans ta sale gueule pour que tu crèves.
    — T’as l’air d’aller mieux, non ?
    — … Oui. Et ça te fait chi-er, hein ?
    — Bien. Viens.
    
    Je tente de la prendre ...
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