1. Aurore ou la voie de la soumission (1)


    Datte: 13/05/2022, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: Axelya, Source: Xstory

    ... en revanche, l’amusaient.
    
    Au grand dam de mes parents, je logeais en résidence universitaire. J’avais tout de même réussi à calmer leurs inquiétudes relatives à ma dépression. Le soir, quand les cours finissaient tard, je remontais une allée peu éclairée, entre deux rangées d’arbres. Il y avait là un banc où un pauvre type, alcoolique et sans domicile, avait décidé de s’établir. Les vigiles et, même la police, essayèrent bien de l’en chasser à plusieurs reprises, mais il revenait toujours. Généralement, je contournai le banc, mais ce soir-là, perdue dans mes pensées, j’arrivai à sa hauteur sans m’en apercevoir. L’homme n’était pas agressif, il se contentait la plupart du temps de grommeler dans sa barbe tout en picolant du mauvais vin. Aussi fut-ce à mon plus vif étonnement que je l’entendis m’adresser la parole : « Eh Mademoiselle ! ». Je m’arrêtais. Il me sourit. Etonnement, ses dents étaient plutôt en bon état. « C’est vrai ce qu’on dit ? Que les filles font le trottoir pour payer leurs études ? ».
    
    Il m’avait tellement prise au dépourvu que je me contentais de rougir.
    
    — Vous êtes toutes des expertes non ? T’as pas envie de me sucer, des fois ? J’ai pas un rond, mais j’ai une belle bite.
    
    Tout en parlant ainsi, il exhiba sa verge. Elle était vraiment énorme, avec un bout rouge qui semblait luire dans la pénombre. Au lieu de fuir, je me rapprochai. Mon corps ne m’obéissait plus, j’avais la gorge sèche. J’approchai une main tremblante de la chose sortie du ...
    ... pantalon. On aurait dit une grosse chenille blanche parcourue de veines saillantes, le gland décalotté figurant la tête de la créature. Je n’avais jamais eu l’occasion de toucher le sexe d’un homme. Mais ce n’était pas moi, c’était une autre, une étrangère qui s’était emparée de mes membres et les bougeait comme elle l’aurait fait d’un pantin.
    
    Une phrase me sortit de mon délire : « tout va bien, Mademoiselle ? ». Une voix d’homme. Grave, empreinte d’autorité. Le Professeur Dacier volait à mon secours. Le clochard tenta bien de congédier l’importun avec un « fous-nous la paix connard ! » de circonstance, mais la menace de la police lui fit rapidement abandonner tout espoir de poursuivre notre petit entretien. « Venez avec moi, dit Dacier, mon bureau n’est pas très loin. »
    
    Quand je retrouvais mes esprits, j’étais dans une petite pièce, debout, face au Professeur qui, lui, se tenait assis, une jambe croisée, en position décontractée. Il me dit :
    
    — Si vous souhaitez porter plainte, je peux témoigner.
    
    — Il ne s’est rien passé. Cet homme ne m’a pas agressée, lui répondis-je en amorçant un geste vers le siège resté libre devant le bureau.
    
    — Je ne vous ai pas autorisé à vous asseoir, que je sache.
    
    — J’en aurais besoin.
    
    — Vous venez pourtant de me confirmer que tout va bien.
    
    Dacier mesurait ma capacité d’obéissance. J’essayai de me montrer polie et demandai son autorisation, qu’il m’accorda en souriant.
    
    — J’ai l’impression qu’il règne la plus grande confusion dans ...
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