1. 0303 Sur les chapeaux de roues.


    Datte: 13/05/2022, Catégories: Entre-nous, Les hommes, Auteur: Fab75du31, Source: Hds

    ... pomper. Et le beau brun surexcité finit par remplir ma bouche de bonnes giclées chaudes, denses, et de ce goût délicieux de jeune mâle que je connais si bien.
    
    Jérém me fait m’allonger sur le lit, puis se glisse contre moi. Et là, tout en bouffant à pleine bouche mon téton le plus à sa portée, il me branle. Mon orgasme ne tarde pas à venir, et il s’exprime avec de longues traînées atterrissant sur mon torse.
    
    Et là, à ma grande surprise, le beau brun vient se glisser sur moi.
    
    « Fais gaffe ! Tu vas en avoir partout !
    
    — M’en branle… »
    
    Jérém est fatigué de ses entraînements du matin. Ainsi, nous descendons dîner au resto de l’hôtel. Pour rejoindre la salle, nous sommes obligés de repasser devant la réception.
    
    « Bon appétit Messieurs ! » nous lance promptement le charmant Jonas. Je me tourne vers lui pour le remercier et je capte son regard, un regard discret mais presque caressant.
    
    Il en est de même lorsque nous faisons le parcours inverse, de la salle de resto à la chambre. Nouveau passage devant la réception, devant Jonas, et devant son regard souriant, charmeur, pénétrant.
    
    « Bonne soirée Messieurs ! il nous lance sur un ton cordial et pourtant presque taquin.
    
    J’ai l’impression qu’il nous drague. Et, pour étonnant que cela puisse me paraître, j’ai surtout l’impression qu’il me drague. Je ne peux pas ne pas me sentir flatté par le fait d’attirer l’attention d’un si beau garçon. Affirmer le contraire, ce serait mentir. Mais en même temps, je suis gêné ...
    ... que cela se produise là et maintenant, alors que je suis si heureux avec Jérém. En mon for intérieur, depuis le « je t’aime » de Jérém, je suis le garçon le plus comblé qui soit. Je n’ai aucune envie d’aller voir ailleurs. Certes, je sais que nous nous sommes promis la fidélité des cœurs, mais pas celle des corps. Et pourtant je sais que l’un comme l’autre préférons « ne pas savoir » ce qui se passe « à côté » quand nous sommes loin.
    
    Mais là, c’est différent. Ça m’a toujours fait chier que Jérém se fasse mater sous mes yeux. Ça m’a excité, certes, mais ça m’a bien fait chier. Et ça n’a pas changé, ça me ferait toujours autant chier. Et je sais qu’il en est de même pour lui. Je connais bien sa jalousie. Je le regarde tracer vers l’escalier et je suis étonné par son calme. N’a-t-il donc rien capté ?
    
    La réponse à ma question ne tarde pas à venir. Je viens tout juste de fermer la porte de la chambre derrière nous, lorsque le bobrun se lâche :
    
    « Il est rélou ce type !
    
    — Quoi ? je tente de temporiser pour chercher comment le rassurer.
    
    — Le type à la réception… il n’arrête pas de mater !
    
    — Tu es bogoss…
    
    — Mais c’est toi qu’il mate !
    
    — Je crois qu’il nous mate tous les deux…
    
    — Non, c’est toi qu’il mate, je te dis ! »
    
    Visiblement Jérém est jaloux. Mais de quoi est-il jaloux ? Du fait que je me fasse mater, ou du fait que j’aie une touche… à sa place ?
    
    « Mais il peut mater autant qu’il veut, tu es beaucoup plus beau que lui. Et puis, tu es mon Jérém à ...
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