1. 0303 Sur les chapeaux de roues.


    Datte: 13/05/2022, Catégories: Entre-nous, Les hommes, Auteur: Fab75du31, Source: Hds

    ... compliqué ! Les jeunes sont si pudiques de nos jours !
    
    — Tu es là jusqu’à quand ? je questionne le beau brun.
    
    — Je dois repartir demain matin, de bonne heure.
    
    — Je suis tellement content que tu sois là !
    
    — Moi aussi !
    
    — Allez, vous n’avez pas beaucoup de temps, les gars. Nous allons vous laisser. Profitez bien l’un de l’autre tant que vous êtes jeunes ! »
    
    Une poignée de secondes plus tard, nous sommes dans mon petit studio. Son blouson en cuir a volé, son pull à capuche aussi, son t-shirt pareil. Nos torses nus s’aimantent, nos bras sont avides d’enlacer, de serrer, nos mains insatiables de chercher l’autre, nos baisers intarissables. J’ai terriblement envie de lui, et lui de moi, mais le besoin de nous câliner est plus fort encore que le désir sexuel. Je bande comme un âne, j’ai envie de le pomper à en crever, mais je n’arrive pas à me résoudre à casser le flux ininterrompu de nos baisers et de nos caresses.
    
    A genoux devant lui, je le pompe avec entrain. J’ai envie de lui faire plaisir, de le rendre dingue. Le beau brun est très excité. Nous oublions la capote. Comme la dernière fois. J’empoigne ses fesses, je les malaxe vigoureusement. Un mec qui rabat sa tête vers l’arrière, qui dirige le visage vers le ciel, qui bombe ses pecs, qui prend une profonde inspiration et qui avance son bassin, est un mec qui prend sacrement son pied. Je kiffe comme un fou et je me donne corps et âme pour me surpasser. Ses mains prennent appui sur mes épaules, les serrent ...
    ... fermement, son bassin envoie de bons petits coups de reins.
    
    Son orgasme arrive au grand galop. Je sens le beau brun frissonner et pousser un long souffle de plaisir. Ses mains se crispent sur mes épaules. Des bonnes giclées lourdes et chaudes percutent mon palais et s’étalent sur ma langue, son goût de jeune mâle se répand dans ma bouche.
    
    Sans attendre, il retire sa queue d’entre mes lèvres, il glisse ses mains sous mes aisselles, il me fait me relever. Il se met à genoux devant moi, défait ma braguette, descend mon jeans et mon boxer à mi-cuisse. Sa main saisit ma queue, la branle. Quelques instants plus tard, je jouis comme un fou sur son torse musclé et poilu.
    
    Jérém s’allonge sur le lit, sans même passer par la case cigarette. Je m’allonge près de lui, je le prends dans mes bras, je le serre très fort contre moi.
    
    « Qu’est-ce que je suis content que tu sois venu !
    
    — Dès que j’ai su que j’avais un moment de libre, j’ai foncé.
    
    — Qu’est-ce que je t’aime, Mr Tommasi ! »
    
    Pour toute réponse, le beau brun se blottit un peu plus dans mes bras. Il saisit ma main, la porte à hauteur de sa bouche et pose un chapelet de bisous doux sur le revers, puis remonte le long de mon avant-bras.
    
    Nous nous assoupissons amoureux et heureux.
    
    C’est la nouvelle érection de mon beau brun qui vient me tirer du sommeil. Je sens son gland frotter dans ma raie, lentement, langoureusement, et ça m’excite à mort. Je bande quasi instantanément. J’ai envie de lui à en crever. J’ai ...
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