1. Happy End


    Datte: 10/05/2022, Catégories: fh, extracon, hotel, amour, fsoumise, cérébral, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme miroir, caresses, Oral pénétratio, extraconj, Auteur: Volnay-a, Source: Revebebe

    ... des dilettantes.
    
    Justement, nous arrivons rue de Penthièvre où le néon de l’enseigne d’un hôtel nous fait signe. Le type de la réception est un professionnel : pas de remarque ni de sourire complice quand il nous tend la clé. Ascenseur, couloir, je tire derrière nous la porte de la chambre. Très vite, nous sommes nus, aussi impatients l’un que l’autre de nous donner et de nous prendre. Je la couche sur le lit et je la pénètre, émerveillé de la souplesse et de l’humidité chaude du fourreau qui m’étreint. Pour mieux m’accueillir elle s’écartèle. Je l’aide en appuyant ses cuisses sur mes épaules. Bientôt, elle pousse des petits geignements qui annoncent son bonheur, j’accélère mon rythme. Elle m’encourage, me dit qu’elle a assez attendu et qu’il est temps que je vienne, qu’elle me veut vite, très vite. Je me laisse aller et, comme le bonheur n’est pas toujours une utopie, nous trouvons ensemble notre joie.
    
    Suit un silence pendant lequel j’hésite entre sentimentalité et ironie. Finalement je m’en sors par un compromis et je murmure :
    
    — Ça valait le coup d’attendre dix ans.
    
    Elle a un petit rire approbateur, puis elle chuchote :
    
    — Tu m’avais promis des variations.
    — Pas de problème, dis-je, je tiens toujours mes engagements. Première variation : allegro ma non troppo pour mains, langue et peut-être plus.
    — Première ? sourit Jeanne, il y en aura d’autres ?
    — Peut-être pas trente-deux comme chez Jean-Sébastien, mais je ferai de mon mieux. D’ailleurs il me semble que ...
    ... nous pourrions partager l’exécution.
    — Pourquoi pas. Mais c’est toi qui commences. Fais vite, j’ai toujours aimé les allegros, et tout en se calant confortablement sur son oreiller, Jeanne ferme les yeux.
    
    Je m’agenouille et, du bout des ongles, je caresse le corps qui s’offre à moi. Je frôle ses épaules, je glisse le long de ses hanches puis sur ses cuisses et je m’aventure jusqu’à la plante de ses pieds. Puis, en suivant le même chemin, je remonte jusqu’aux seins dont je pinçote les tétons que j’abandonne pour décrire un cercle autour du nombril avant de m’aventurer dans le buisson doux qui couronne l’origine du monde. Mes doigts y jouent quelques instants avant de plonger au cœur du plaisir et d’y jouer une partition qui n’est pas sans effet. Tout en écartant largement ses cuisses, Jeanne laisse échapper des gémissements de jouissance. J’en profite pour plaquer ma bouche contre le sexe humide encore de nos plaisirs mêlés. Ma langue cherche et trouve ce que nos anciens appelaient si justement la clé du bonheur. Commence un pas de deux où ma bouche et mes mains tiennent chacune leur rôle. Jeanne apprécie et le fait savoir assez nettement pour que je n’aie aucun doute sur mon efficacité. Je poursuis donc jusqu’à ce que, dans un mouvement convulsif, elle emprisonne ma tête entre ses cuisses tout en criant un « Oui… » dont la dernière voyelle se prolonge dans une espèce de râle. Quand elle se détend, je me dégage de son étreinte et je la prends dans mes bras.
    
    — Très bien ...
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