1. Réconfort et vieilles dentelles. X. (1)


    Datte: 09/05/2022, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: Docsevere, Source: Xstory

    ... heures.)
    
    J’acquiesçai, je n’avais rien de spécial ce jour-là.
    
    Elle me dit d’accord, elle passerait sans faute.
    
    Elle me laissa, avec dans l’air son parfum, dans les yeux le souvenir de son sourire franc et sincère, de ses joues rouges (toujours très rouges quand elle était avec moi, je le savais) et de sa bonne humeur.
    
    Le vendredi aux alentours de 15 heures, elle sonna. Je la trouvai encore plus enjouée que d’habitude, mais je compris qu’elle cherchait à dissimuler une certaine nervosité sous un air encore plus blagueur, moins naturel.
    
    Elle entra, ses joues étaient écarlates. Elle m’offrit ce qu’elle m’avait apporté.
    
    Un peu intimidé moi aussi, je lui proposai un café.
    
    — Je vous trouve très en beauté, Caroline. Je ne vais pas dire « aujourd’hui », parce que vous l’êtes toujours, mais aujourd’hui encore plus.
    
    — Hou, vous allez me faire rougir.
    
    Comme si elle n’était pas déjà de la même couleur que ses tomates...
    
    — Non, mais je trouve que vous savez vous habiller avec goût, et ce petit chemisier blanc, cette jolie jupe, avec vos bottes, ça vous va à ravir. J’aime votre style.
    
    Ah... Vous aimez bien mes bottes ?
    
    — Oui. Et pas que. Et votre jupe cintrée vous met en valeur...
    
    — Oui... mon gros popotin, rigola-t-elle.
    
    — Il est parfait, Caroline. Vous devez le savoir ? : je n’aime pas les femmes maigrichonnes. Une belle femme, ça doit avoir de belles formes...
    
    — Ah bah pour ça, je suis servie, continua-t-elle à rigoler nerveusement.
    
    — ...
    ... Juste ce qu’il faut, Carolinette, y a rien de trop. (Je savais que quand je l’appelais « Carolinette » ou « mon petit » ça la faisait craquer...)
    
    — Oh si vous saviez ce qu’il ne faut pas faire pour cacher ce qu’il y a en trop, et y arriver... Mais j’y arrive, la preuve.
    
    — Vous n’avez rien « en trop », j’aime tout chez vous, dis-je d’un ton solennel et d’une voix un peu plus basse, vous êtes une belle fille, Caroline, ajouté-je en lui caressant légèrement la joue. Vous avez du caractère, tout en étant une femme très féminine. Comme j’aime.
    
    — Eh bien, quelle déclaration ! Arrêtez, D., vous allez me donner des vapeurs, j’ai très chaud tout d’un coup !
    
    — Le genre de femme qui, j’en suis sûr, aime appartenir à un homme... à partir du moment où il l’admire et où il est bienveillant avec elle.
    
    Jevisais bien entendu à ce moment-là son mari (sans le préciser, évidemment), sachant qu’il était tout l’inverse.
    
    — C’est exactement ça, dit-elle en baissant un peu les yeux. Un homme avec qui on n’a pas de complexes parce qu’on sait qu’il vous apprécie, et vous respecte.
    
    — Oui. Et je sais que votre côté rebelle n’est qu’une façade. Vous avez besoin de vous affirmer, de montrer que vous existez, qu’on vous écoute... mais vous êtes très douce...
    
    — Oui, et si je me rebellais contre un homme comme ça, j’accepterais de bon cœur qu’il me remette à ma place, dit-elle dans un sursaut. J’en aurais besoin... car si je le faisais, ça serait plus ou moins consciemment pour qu’il me ...
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