1. Réconfort et vieilles dentelles. X. (1)


    Datte: 09/05/2022, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: Docsevere, Source: Xstory

    ... particulièrement avec Marie-Christine. Je me rappelle de ce jour où j’étais à côté d’elle. A un moment donné, elle dut partir et Caroline s’assit en prenant sa place sur le tabouret et me dit en rigolant :
    
    — Ah quand même, je peux me mettre à côté de vous. Y en a que pour Marie-Christine !
    
    Je rigolai aussi, naturellement de la boutade et de ce petit jeu où on faisait semblant de se disputer une place à côté de moi, un peu fier intérieurement, il faut bien l‘avouer, d’être apprécié de femmes agréables et marrantes.
    
    Une autre fois, partis dans le genre de déconnades qui était notre habitude, on était en train de parler de leur responsable qui était un peu soupe au lait et qui, en fonction de ses humeurs, était capable de balancer des réflexions aigres aux secrétaires (au sujet de leur manque d’organisation entre elles, par exemple.)
    
    Cette responsable, sans être vraiment leur bête noire, était du coup le sujet de beaucoup de conversations débridées qui servaient souvent de défouloir.
    
    Alors qu’un jour elles évoquaient un nième mouvement d’humeur qu’elle avait eu le matin même et une réflexion qu’elle avait balancée à Caroline, je lui sortis : « vous allez finir par recevoir la fessée. »
    
    Elle me regarda droit dans les yeux et répliqua avec enthousiasme et un sourire moqueur : « Chouette ! »
    
    J’avais senti alors dans son sourire joyeux et son regard planté dans mes yeux que ça pouvait être un de ses fantasmes, mais plutôt avec moi bien entendu, pas avec sa ...
    ... rombière de chef.
    
    En tout cas, je savais que c’était ce genre de fille à qui je plaisais, même si mon pouvoir de séduction tenait, j’en étais sûr, plus de ma bonne humeur et de ma propension à déconner, à partir en vrille, à les suivre sur le terrain de la rigolade, renchérissant sur les blagues qui fusaient, que de mon sex appeal, car je savais mon physique très quelconque.
    
    La séduction est parfois de cet ordre, et le charme chez les hommes n’est pas toujours là où on l’imagine, quand est un homme.
    
    J’avais, pour toutes ces raisons, des bons souvenirs de cette équipe et de cette période professionnelle, et c’est tout naturellement que j’avais gardé le contact de ces quelques personnes. On essayait au moins une fois par an de se faire une petite bouffe au restau.
    
    Quand j’avais visité ma maison, juste avant de l’acheter, je me souvenais que Caroline habitait cette ville, et je lui avais envoyé un SMS pour lui demander ce qu’elle pensait du quartier. Puis, quand j’avais signé, elle avait évoqué la chance d’être presque voisins (en fait plutôt à deux kilomètres l’un de l’autre), et parlé qu’on pourrait se faire un barbecue, un apéro.
    
    Mais le temps était passé et ça ne s’était jamais fait.
    
    Et à peine nous avions entamé des transformations, quelques travaux, dans cette maison que je m’étais retrouvé veuf.
    
    Avec Caroline, Marie-Christine et les autres collègues, à ce moment nous nous étions vus de façon encore plus espacée. Les liens s’étaient distendus, comme c’est ...
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