Fauna, je suis à toi (2)
Datte: 02/05/2022,
Catégories:
Lesbienne
Auteur: airdepanache, Source: Xstory
... pour assouvir ma curiosité et nourrir ma sexualité avec Théo de nouvelles perspectives fantasmatiques.
Ensuite, elle redeviendrait mon amie et on ne se toucherait plus. C’était certain.
Donc, à treize heures, comme prévu, je me rendis au point de rendez-vous. Oui, je savais très bien de quel parc d’attraction elle parlait. Quand nous étions des petites filles, elle et moi, dans cette autre vie où nous étions des amies inséparables, nous avions, sous l’influence de Fauna, réussi un jour à échapper à la vigilance de nos parents et à nous échapper dans le parc, passant la journée toutes les deux pendant que nos proches se faisaient un sang d’encre. Oui, cette escapade nous avait valu de nous faire salement gronder une fois le soir venu, mais la joie partagée pendant cette journée était restée en moi comme un souvenir indélébile.
Le parc était toujours en place. Pas grand mais beaucoup moins miteux que ce que j’attendais à trouver: visiblement, des travaux d’entretien d’envergure avaient été menés récemment, et l’endroit était charmant et accueillant.
Fauna m’attendait sur le parking, rayonnante. Elle portait des leggings brillants et un top court - pas une robe. Visiblement, la consigne vestimentaire ne s’appliquait qu’à moi. Peu importe, en un sens : cette tenue mettait sa silhouette à son avantage et je ne me privai pas de l’admirer, même si, en moi, j’avais le ventre noué, consciente que si j’avais accepté ce rendez-vous, c’était avec la volonté de laisser mon ...
... amie m’embrasser…
Mais il n’en était pas question dans l’immédiat. On se sauta dans les bras, heureuses de se retrouver, et presque incapables de croire que nous venions à peine de renouer le contact après toutes ces années de séparation.
— Poupée !
— Mon soleil !
— C’est pour moi que tu t’es faite belle ?
La question - et la manière dont elle me déshabilla du regard - provoqua en moi un mélange explosif d’embarras et de fierté. Mais on n’avait pas le temps de s’arrêter sur mes états d’âme…
Curieusement, mon amie ne prit pas la direction de l’entrée du parc, mais m’emmena à l’écart, à travers une vaste étendue de gazon plantée de platanes, l’endroit qui avait franchement l’air d’être nulle part. Elle s’amusa de mes sourcils froncés:
— Tu vas voir. On ne rentre pas par la porte principale.
Je fus vite fixée: Fauna avait déniché un moyen de pénétrer l’enceinte du parc sans payer. Oh, on aurait facilement pu débourser les quelques euros du ticket d’entrée, mais je savais très bien qu’elle préférait épicer son existence de toutes les manières possibles, quitte à m’embarquer dans des histoires carrément douteuses.
Je fis mine d’être effarouchée par son audace, mais en vrai, j’adorais ça. Juste après elle, je me lançai donc dans l’escalade plus ou moins périlleuse d’un arbre, puis d’un pan de clôture, qui menait, de l’autre côté, à un petit bâtiment de collecte des eaux. Il ne nous restait plus qu’à sauter d’une courte distance, et ni vu ni connu, nous ...