1. Mémoires d'une jeune suceuse (4)


    Datte: 30/04/2022, Catégories: Hétéro Auteur: JeuneSuceuse, Source: Xstory

    ... suceuse, dans ce moment, ne s’exhibe elle-même : tout est de la faute de l’autre miroir, celui qui reste posé à terre, incliné contre la commode juste derrière moi... Il s’en charge très bien à ma place, ce complice-là, et, tel un prolongement du droit de mon seigneur, il vient, sans me le demander, lui refléter ce que ne cache plus mon entrecuisse.
    
    Sans doute, l’impudence de cette glace - un vice propre à la race des miroirs -, en élargit-elle le reflet à la vue de mon maître jusqu’à y inclure, un peu plus bas, celui de l’épilation impeccable de mon intimité, qui semble encadrée par ces fesses blanches, que ma cambrure révérencieuse écarte sans que je n’y aie gare...
    
    Par-devant moi, mes seins ne lui sont plus cachés non plus dans mon vêtement de nuit, dont l’échancrure baillante lui sert maintenant la vue avec la même inconvenance...
    
    Sur eux comme sur ma croupe et jusqu’aux alentours de mes lèvres dites "intimes", s’il daigne y porter l’œil un instant, certainement mon amoureux tortionnaire reconnaîtra-t-il le grain de peau typique de la jeunesse que traverse un frisson...? Mais qui saurait trancher, quant à savoir à qui mon épiderme doit-il cela, du froid matin, que la lumière du rayon curieux tiédit à peine, ou de la situation honteuse en laquelle je me complais, quoique ne me sachant pas, par un jeu de miroirs, possédée toute entière aux émeraudes de mon homme ?...
    
    N’importe, ce n’est qu’après que son regard ait pris possession de toutes les voluptés de sa ...
    ... servante, qu’il daigne s’en revenir à mes yeux.
    
    C’est la bénédiction que j’espérais, et dès lors, j’ose librement le souhait d’obtenir sa bite pour toute nourriture, consciente que, ces matins-là, ce n’est qu’avec mon visage seulement que j’aurai à la lui réclamer.
    
    Ainsi, j’ouvre doucement la bouche, je laisse s’ourler sensuellement mes lèvres, gonflées par une Nature probablement prémonitoire, et ma langue amoureuse sort se tendre, à distance toujours respectueuse, vers son entrejambe, dissimulé dans sa prison de toile...
    
    — Tu es vraiment faite pour ça, tu sais, ma Nymphe... Une petite Putain en Carême, qui espère sa manne : C’est tout ce que je vois, là, devant moi...
    
    Oh ! C’est une torture pour moi de ne pas lui répondre, quand mon âme n’a de cesse de crier et répéter en elle "Mais c’est tout ce que je suis, Maître !"
    
    Or, si sa règle est dure, c’est pourtant bien sa règle.
    
    Le week-end, il porte ordinairement un pantalon de ville, en coton l’hiver, en lin l’été, souvent beige ou noir... C’est assez dingue, mais de plus en plus, peu importent les circonstances - parfois pas du tout adaptées -, quand j’entends chanter le zip de ce type de braguette, mon esprit commence à associer ce son à un bruit de cuisine, et je me surprends de plus en plus souvent à en saliver toute seule, malgré moi...
    
    Une fois ce bruit émis (et ma salivation enclenchée, donc...^^), il fait disparaître quelques-uns de ses doigts dans l’entrebâillement de son pantalon, pour déboutonner ...
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