Mémoires d'une jeune suceuse (4)
Datte: 30/04/2022,
Catégories:
Hétéro
Auteur: JeuneSuceuse, Source: Xstory
... son caleçon et en extraire sa lourde pine, que l’idée de se voir accueillie dans bouche dès mon réveil a faite durcir et se gonfler, par avance...
Néanmoins - ne vous en déplaise -, le samedi matin, je ne suce pas. Un comble, vous me direz, pour une suceuse... Mais non, le samedi matin, je ne suce pas... C’est défendu.
Le samedi matin, si ma langue se fait moelleuse en s’offrant à sa queue comme les autres jours, c’est pourtant différent à ce moment-ci.
Car c’est pour qu’elle reste tenue aux fers de ma gourmandise frustrée, que je la garde tirée à son intention. Ceci, afin de n’être qu’un support confortable à son gland, durant sa branlette matinale.
Je ne suis ici que pour cela, et pour être alimentée de sperme à l’instant et condition de sa seule jouissance... Rien de moins, et surtout, rien de plus.
S’il ne s’est pas masturbé depuis la veille, il s’est en plus baigné entre temps, permettant à l’eau de profaner l’exhalaison naturelle de son corps, pour contrarier, par son nettoiement, la dévotion de mon amour. Néanmoins, il ne m’oublie jamais.
Et comme il sait autant que j’ai horreur du savon sur son sexe qu’il sait aussi que je l’aime quand il sent et goûte un peu fort - vous le saviez aussi, ce me semble -, son bain de propreté a eu la bonté d’épargner pour moi ce coin-là, dont le mâle parfum me demeure consacré.
C’est donc une odeur toute crue de queue du matin qui vient enivrer mon univers, lorsque, après l’avoir sortie, il se met à la promener ...
... longuement un peu partout sur mon visage, pour "Parfumer sa Pute" ; caresses qu’il accompagne de nombreuses bifles commentées vertement - il m’aurait dit "flapis", dans le dialogue -, pour achever de m’éveiller tout à fait à sa vénération...
Après ce barbouillage traditionnel, mon homme a coutume de commencer lentement sa masturbation, sitôt qu’il a posé son gland fumé, à demi couvert, sur ma jeune langue... A cet instant, tout est bien ordonné comme il se doit : je suis heureuse, ayant tout ce dont j’ai besoin pour l’être, et je peux entendre, en bas, depuis ma place, et de sa bouche même à lui, qu’il ne voit plus en moi qu’une petite suceuse reconnaissante. Comme hier soir, il n’y a plus que l’extase qu’il puisse lire dans mes yeux ; car dans mon âme, dont ils sont la transparente porte, elle occupe toute la place.
Mais à la vérité, je dois de confesser ici que c’est lui qui fait tout, le jeu consistant pour moi en une sorte d’objectification consentie, comme devenant l’œuvre dont il est le statuaire...
Il me faut demeurer impassible et silencieuse, mais j’ai quand même le droit – comprenez le devoir – d’aspirer de l’air par la bouche (ce qui me permet de goûter allègrement la saveur de son membre), tout comme celui d’émettre les petits gémissements de contentement que vous me connaissez désormais, et qui aident mon Pygmalion à mieux utiliser sa statue de chair agenouillée, à son gré.
Mon corps n’est que matière inanimée, mon esprit fasciné est comme éteint dans un ...