1. Jour tranquille à Oléron


    Datte: 15/04/2022, Catégories: fh, couple, vacances, plage, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, fgode, pénétratio, Auteur: Volnay-a, Source: Revebebe

    ... ce que mon sexe, s’amollissant, quitte le sien tout en douceur, naturellement. Alors je glisse sur le côté et je cherche sa main. Exquis moments de l’après où l’on pense à ce qu’on vient de vivre, tout en rêvant à ce qui nous attend ce soir, demain et les autres jours.
    
    Qui de nous deux s’endort le premier ? Moi, sans doute. Le bruit de la douche me réveille. Je me lève et je vais la rejoindre. Elle m’accueille avec un sourire qui ne trompe pas et m’attire auprès d’elle. L’eau ruisselle fraîche et douce. Nous échangeons des caresses, des petits baisers et des mots d’amoureux timides. C’est léger, c’est tendre, c’est émouvant.
    
    Soirée
    
    La sieste ayant de beaucoup dépassé l’horaire prévu, les quarante kilomètres de l’expédition cyclotouriste projetée pour l’après-midi en direction du phare de Chassiron sont remis à une date ultérieure. Nous décidons de la remplacer par une gentille petite balade sur la piste cyclable qui longe la côte. Nous passons cuissards et maillots (pas pour l’élégance : pour éviter les frottements inutiles, tant qu’à se livrer à un semblant de sport, autant s’équiper convenablement) et en route.
    
    Nous pédalons tranquillement pendant trois quarts d’heure avant de revenir par le même chemin. Il y a peu de monde, des familles, quelques retraités, de temps en temps un sportif en mal de performance. Nous roulons côte à côte en échangeant de temps en temps un mot ou un regard. La piste effleure une falaise au bord de laquelle on a installé un banc (une ...
    ... plaque indique qu’il s’agit d’un don de la Pharmacie du port). Je propose un temps d’arrêt. Nous nous asseyons. Léa appuie sa tête contre mon épaule, je passe mon bras derrière son cou et je la serre contre moi. « Alors ? » demande-t-elle « Alors quoi ? » Contre toute vraisemblance je fais celui qui ne comprend pas « Alors tu sais parfaitement quoi ! Pour tout à l’heure ? » J’aggrave mon cas « Toi aussi tu as trouvé les céteaux un peu trop cuits ? » Elle se fâche « Arrête ! » Puis elle baisse le ton et elle murmure :
    
    — Tout à l’heure c’était bien ?
    
    Je cesse de jouer les imbéciles et je réponds avec une sincérité qui vient du cœur (mais pas que) « Mieux que bien ! Parfait ! Et toi ? Elle pourrait se venger de ma petite plaisanterie, mais elle n’en fait rien « Parfait aussi ! T’as bien vu ! » Une petite caresse sur sa joue et je glisse « Pas que vu ! Senti ! » En remerciement j’ai droit à un baiser bien profond. Alors l’idée me vient que c’est le moment ou jamais de risquer une proposition à laquelle j’ai souvent pensé sans jamais oser lui en parler. Je resserre un peu mon étreinte et je me lance :
    
    — Tu sais, ta culotte, tu devrais l’oublier plus souvent !
    
    Elle sursaute avec un mouvement de recul :
    
    — Qu’est-ce que tu dis ?
    
    Le ton n’est pas vraiment à la compréhension, je dirais même qu’il s’en faut de peu qu’il ne soit désagréable. Si comme ce matin et tout à l’heure, Léa peut se déchaîner, il faut qu’elle ait la certitude que nos ébats ne concernent que nous. ...
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