Jour tranquille à Oléron
Datte: 15/04/2022,
Catégories:
fh,
couple,
vacances,
plage,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
fgode,
pénétratio,
Auteur: Volnay-a, Source: Revebebe
... Ainsi, elle aime que nous fassions l’amour en forêt (moi aussi), mais pour cela il me faut trouver des coins où nous serons sûrs de n’être pas surpris. En temps ordinaire, sans être pudibonde, elle est réservée. On ne plonge jamais très loin dans ses décolletés, ses robes les plus courtes s’arrêtent juste au-dessus du genou et, jugé trop transparent, le chemisier hors de prix que je lui avais offert il y a quatre ou cinq ans, n’est jamais ressorti de l’armoire où elle l’a rangé après un court examen et un Merci chéri aussi bref que glacial.
Je pourrais encore faire marche arrière, mettre ce que je viens de dire sur le compte d’une plaisanterie un peu lourdingue comme il m’arrive d’en lâcher de temps à autres, mais l’occasion n’a qu’un cheveu qu’il faut saisir quand il se présente. Je ne me décourage pas. J’appuie un peu plus fort ma main sur son épaule et j’insiste :
— Oui, quand je songe à ce qui s’est passé aujourd’hui, je te répète que tu devrais oublier ta culotte plus souvent ! Rien que d’y penser…
Et je fixe avec insistance l’entrejambe de mon cuissard. Il laisse voir au bon endroit, une légère proéminence qui ne demanderait qu’à se développer si ce genre de vêtement était assez souple pour le permettre. Léa a suivi la direction de mon regard :
— Oh toi ! En ce moment t’es un vrai obsédé !
Sans être franchement amène, le ton n’est pas rébarbatif. J’entrevois le début du commencement d’une possibilité et je décide poursuivre mon plaidoyer :
— De quoi ...
... t’as peur ? Regarde ce matin ! Et même maintenant !
Je m’aperçois, trop tard, que, voulant aller un peu vite, je viens de lâcher une connerie. Elle en profite pour se moquer de moi :
— T’aimerais que je mette mon cuissard sous ma robe ! T’es vraiment un gros pervers ! et elle rit, fière d’elle et de sa plaisanterie.
Il faut savoir perdre une bataille si on veut gagner la guerre : je ris aussi, puis je commence par battre en retraite en admettant que oui, peut-être, ma façon de présenter les choses me classe temporairement, (j’accentue cet adverbe) dans la catégorie gros beauf bien lourd. « Mais non mon amour, sourit-elle, t’es pas un beauf ! Juste un peu con par moment ! » Je souris (intérieurement). Elle pense qu’elle a mis un terme en même temps victorieux et ironique à cette conversation. Rien de tel que cet instant où l’interlocutrice savoure l’ivresse du triomphe pour lancer la contre-offensive qui peut conduire à la victoire finale. Je repars donc à l’assaut en commençant par lui dire que cette idée de cuissard sous la jupe ne m’avait pas effleuré, mais qu’en y réfléchissant, je dois avouer qu’il y a peut-être là quelque chose à creuser.
La médiocrité de cette plaisanterie la réjouit. Elle croit y voir la preuve qu’à mon habitude je cherche à me tirer par l’humour, fût-il approximatif, du guêpier dans lequel je me suis fourré. Elle décide alors de clore l’incident. Pour me montrer qu’elle me pardonne mon pas de côté, elle m’offre ses lèvres. D’abord léger, ...