Jour tranquille à Oléron
Datte: 15/04/2022,
Catégories:
fh,
couple,
vacances,
plage,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
fgode,
pénétratio,
Auteur: Volnay-a, Source: Revebebe
... train de se retirer. Tiède encore de la chaleur du jour, une petite brise souffle de la terre. La plage est déserte. Nous avançons main dans la main sur le sable humide et compact où il est si agréable de marcher pieds nus. Je risque des caresses qui, l’obscurité et la solitude aidant, sont de plus en plus hardies. Si il y a des crabes en promenade sur l’estran ils ne peuvent rien ignorer des charmes de Léa. Quelques centaines de mètres nous amènent à la petite pointe au bout de laquelle, reste du mur de l’Atlantique, un ancien blockhaus est à moitié enfoui dans le sable. Je me tourne vers Léa :
— Tu as bien dit que celui qui gagnerait, déciderait de la soirée ?
— Oui ! Ce n’est pas ce que tu es en train de faire ?
— Si ! Et pour finir, on va prendre un bain de minuit !
Léa se rebiffe : Nous n’avons pas de serviettes, proteste-t-elle. En plus, il n’est pas minuit. Je lui réponds que, vu la chaleur, nous serons vite secs et qu’au pire, en fait de serviette, ma chemise fera l’affaire. Quant au reste, elle sait très bien que dans l’expression bain de minuit, le mot minuit n’a jamais voulu dire qu’il fallait piquer une tête, au moment exact où l’on passe d’hier à aujourd’hui. À la vérité, il suffit que l’obscurité soit complice, l’ambiance favorable et l’eau à bonne température. « Dans ces conditions… » dit-elle. Sans m’attendre, elle fait glisser sa robe, la pose sur le béton du blockhaus, court vers la mer dans laquelle elle plonge en riant.
Je la rejoins. Quelques ...
... brasses nous suffisent pour passer derrière des rouleaux plutôt symboliques. « Si on faisait la planche ! » propose-t-elle. Comment ne pas être d’accord ! La lune est dans son plein. En tournant la tête, je la vois presque aussi bien qu’en plein jour. J’ai beau connaître par cœur les frisures de sa toison, la courbe de ses seins et l’arrondi de son ventre, la vue de son corps produit toujours sur moi le même effet. L’eau n’est pas très profonde, je reprends pied et je la prends dans mes bras. Elle se suspend à mon cou et entoure mon bassin de ses jambes. La poussée d’Archimède compensant efficacement la loi de la gravitation universelle, nous avons une sensation de légèreté qui rend ce moment délicieux. Raison pour laquelle, aux heures classiques et diurnes des baignades, nous n’hésitons jamais à nous étreindre de cette façon. Hélas nos maillots de bain et leurs élastiques, ainsi que la proximité des autres baigneurs nous obligent à limiter nos effusions. Ce soir nous sommes seuls et nus. Pas de voyeurs potentiels, ni de maillots jamais assez souples. Nous faisons l’amour au rythme de la houle, c’est à la fois tendre et profond et comme aujourd’hui la vie a décidé de nous gâter, une fois de plus, nous arrivons ensemble au bonheur.
Nous restons enlacés pendant quelques minutes. Je murmure à l’oreille de Léa une folle litanie où se mêlent mots d’amours et franches obscénités. Elle me répond en alternant, elle aussi, tendresse et impudeurs. Une vague un peu plus forte que les ...