1. Jour tranquille à Oléron


    Datte: 15/04/2022, Catégories: fh, couple, vacances, plage, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, fgode, pénétratio, Auteur: Volnay-a, Source: Revebebe

    ... locaux, vendeurs de verroterie, camelots, confiseurs et musiciens diversement inspirés. Un duo nous arrête. Jeunes tous deux, un accordéoniste et sa chanteuse, une petite brune en robe noire. Coiffée d’une casquette, elle s’est fait une tête de pousseuse de goualante très Front Popu. Nous arrivons à leur hauteur quand s’éteignent les dernières notes de la Java bleue. Les couples qui tournaient dans l’espace laissé libre par les spectateurs éclatent en applaudissement. Les artistes saluent et enchaînent avec Mon amant de Saint Jean. Bonheur ! Depuis que j’ai vu Le dernier métro, c’est un de mes airs préférés. Je prends Léa par la taille et je l’entraîne au milieu des danseurs. Elle porte une longue robe noire d’été assez sage, mais un peu évasée que la valse fait virevolter. Tout en tournant je fais glisser ma main vers le bas. « Tu es content ? » murmure-t-elle. Comment ne le serais-je pas ? Sous la légère étoffe de lin je n’ai rien senti qui puisse faire soupçonner la présence du plus infime dessous. Pour toute réponse, je remonte ma main à sa taille, je la serre un peu plus fort contre moi et, tout en continuant de valser, je dépose des petits baisers sur ses lèvres et sur ses épaules que les fines bretelles de sa robe laissent presque nues.
    
    Ensuite, le duo poursuit son récital façon années quarante du XXe siècle et nous dansons sur des airs où la valse alterne avec le tango et la java avec le paso-doble. Quand ils s’arrêtent pour faire la manche, je glisse avec ...
    ... reconnaissance, un billet dans la casquette que me tend la chanteuse puis je prends Léa par la main et je l’entraîne en direction de notre voiture.
    
    Lorsque j’ignore la petite route qui conduit à notre maison, Léa se moque un peu. Elle me demande si, par hasard, mon taux d’alcoolémie ne m’aurait pas fait perdre le sens de l’orientation dont je me vante si souvent. Je la rassure. En fait de boisson alcoolisée, je n’ai absorbé que le demi verre de vodka qui accompagnait la glace de ma coupe Colonel. Il n’y a pas là de quoi me faire perdre le contrôle de mes actes. Si nous continuons tout droit en direction de la côte c’est que, gagnant de notre pari, j’ai décidé qu’une promenade à deux le long de la mer, était la meilleure façon de terminer une aussi belle journée. Un baiser rapide sur la joue me montre que ma passagère approuve mon initiative. Je trouve sans mal la petite piste repérée à la fin d’une matinée de pêche à pied. J’y gare la voiture dans l’obscurité d’un bosquet et, guidés par le grondement du ressac, nous marchons vers la plage, entre les pins et les buissons de tamaris. De temps en temps, nous nous arrêtons pour nous embrasser. J’en profite pour glisser mes mains sous la robe de lin et caresser le corps nu qui s’offre à moi. C’est pourquoi, lorsque nous arrivons en haut de la dernière dune et que nous découvrons l’océan, nous avons atteint l’un et l’autre un état qui rend capable de se livrer à des fantaisies qu’on n’envisage pas en temps ordinaire.
    
    La mer est en ...