1. Jour tranquille à Oléron


    Datte: 15/04/2022, Catégories: fh, couple, vacances, plage, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, fgode, pénétratio, Auteur: Volnay-a, Source: Revebebe

    ... courses ne m’ont jamais ennuyé. Remettant à plus tard la suite des aventures de la famille Peruzzi, je ferme Canal Mussolini. « Si tu veux, lui dis-je, ce sera ma soupe à la tomate servie glacée et des tranches du rôti d’échine de porc d’hier midi avec une petite laitue bien croquante. Ensuite on pourrait s’offrir un sorbet sur le port ? « Mmmmh ! » Léa se passe la langue sur les lèvres et susurre un rien sentencieuse :
    
    — Peste, mon ami, voilà qui a bonne mine ! Allons, il y faudra faire honneur !
    
    Pleurs de joie (toujours intérieurs) elle vient de citer une phrase de Brillat-Savarin qu’il m’arrive d’employer à propos d’activités sans rapport direct avec la gastronomie. Je lui montre que j’ai compris le message en citant à mon tour l’auteur de la Physiologie du goût :
    
    — Belle déclaration, lui dis-je, dont je me réjouis car, comme l’a écrit le Professeur, la gourmandise, quand elle est partagée, a l’influence la plus marquée sur le bonheur qu’on peut trouver dans l’union conjugale !
    — Tu es sûr que Brillat-Savarin a écrit ça ? demande-t-elle avec une moue dubitative.
    — Certain !
    — Tu parierais ?
    — Si tu veux ! Je suis sûr de gagner.
    — Prétentieux !
    — Non : réaliste !
    — D’accord, sourit-elle, qu’est-ce que tu paries ?
    — Tu choisis !
    — Tu dis ça parce qu’on n’a pas le bouquin sous la main et que tu penses que j’aurais tout oublié quand on reviendra à la maison.
    — Pas du tout, chérie ! Entre Wifi et Gallica on aura la réponse en moins de cinq minutes !
    — ...
    ... Laisse-moi réfléchir.
    — Prends ton temps, mais je te redis que tu vas perdre !
    
    Léa ne répond pas à cette dernière provocation. Elle réfléchit quelques instants puis, avec un petit sourire ironique :
    
    — J’ai trouvé !
    — Je t’écoute.
    — Ce soir, celui des deux qui aura perdu choisira le glacier, paiera l’addition et décidera du reste de la soirée.
    
    Je hausse les épaules :
    
    — C’est ça que tu appelles parier !
    — Oui ! Tu te dégonfles ?
    — Pas du tout !
    
    Je tends la main droite, elle la frappe, marché conclu !
    
    Je ne fais qu’un saut jusqu’à notre chambre d’où je reviens dix minutes plus tard tout sourire en brandissant mon fidèle Mac book. Je le lui mets sous le nez en pointant de l’index le passage litigieux.
    
    — J’ai perdu ! dit-elle un peu désappointée.
    — Je t’avais prévenu.
    — Qu’est-ce qu’on va faire après les glaces ?
    
    Je refuse de répondre. Elle insiste, mais je ne cède pas. Un pari est un pari lui dis-je, elle l’a perdu tant pis pour elle. Elle finit par se résigner, mais je vois bien qu’elle m’en veut un peu. Pour me faire pardonner, je propose une partie de backgammon bien que je n’apprécie guère ce jeu dont je ne maîtrise pas les finesses. Comme prévu, elle gagne ce qui lui redonne le sourire et, quand nous nous attablons devant la soupe à la tomate, elle a retrouvé sa bonne humeur.
    
    En quittant la terrasse du glacier, Léa se suspend à mon bras. Nous marchons le long du quai, au milieu d’une foule bon enfant qui se promène entre artisans plus ou moins ...
«12...111213...»