Formateur est un beau métier – Nathalie - Histoires de Sexe

Formateur est un beau métier – Nathalie

... m’emparer de sa boucle sucrée. Mes mains se baladent sensuellement sur ses courbes avec avidité, cette femme sait déclencher en moi un désir puissant.

Quand nos lèvres se décollent, toujours enlacés, elle me déclare, les yeux luisants :

— Je crois que nous sommes partis dans une bonne direction, Viannet.
— Je le crois aussi, Nathalie. Et j’espère que ça sera pour une longue route…

Et je suis absolument sincère !

Faire une formation avec, face à soi, une femme que vous désirez n’est pas un long fleuve tranquille ! Il faut avoir une certaine maîtrise de soi. Mais l’attente a du bon. Il me suffit de patienter jusqu’à la fin de l’après-midi.

Ça y est, la première journée de formation s’achève. Jamal vient de quitter la salle. Je referme derrière lui la porte, et je m’empresse d’embrasser ma nouvelle conquête qui se laisse faire avec joie. Quand nous reprenons notre souffle, elle dit :

— Alors, je t’ai manqué ?
— Oui et non, tu étais sous mes yeux. Mais je reconnais que j’aurais nettement préféré que tu sois dans mes bras.

Nous avons spontanément basculé au tutoiement, c’est plus simple. Coquine, elle répond :

— Oui, je sais, j’ai vu ça à la lueur de tes yeux…
— Ah ? Je suis un livre ouvert ?
— Avec le temps, je commence à savoir lire entre les lignes…

Puis nous nous embrassons à nouveau. Je me dis que Nathalie a dû feuilleter bien des livres depuis un certain temps. Ou bien, elle a une bonne connaissance initiale des hommes. Ou les deux en même ...

... temps. Je ne serais pas étonné que son mari plus âgé ait fait son éducation, et que ses amants aient complété son expérience.

Peu importe, puisque Nathalie est à moi !

C’est ma stagiaire qui prend l’initiative :

— Tu habites loin ? Je ne sais toujours pas d’où tu viens !
— Ah oui, c’est vrai, je ne te l’ai pas dit. Sache que j’habite à moins de cinq kilomètres de chez toi, en ligne droite.

Toujours plaquée contre moi, elle s’étonne :

— Ah bon ? Il ne me semble pas t’avoir dit où j’habitais !
— Oui et non. Tu as dit, ce matin durant la pause, que tu pouvais aller à pied au Centre Commercial des Épis.
— Tu as une bonne mémoire, Viannet…

Puis, elle change de ton, devenant nettement plus sensuelle, très féline :

— Comme j’évite de ramener du travail à la maison, je ne te demanderai pas si ça sera chez toi ou chez moi…
— Là, maintenant, tout de suite ?
— Mon mari est en réunion toute la journée, je sais qu’il rentrera tard. Et autant vérifier tout de suite si, toi et moi, nous avons des atomes crochus.
— C’est un peu rapide, mais je ne te donne pas tort…

Elle m’adresse un large sourire :

— J’espère que c’est bien rangé chez toi, et que je ne vais pas me retrouver nez à nez avec une autre femme !
— Tu parles d’expérience ?
— Figure-toi que oui !
— Je te rassure, tu n’auras pas ce genre de surprise avec moi, Nathalie…
— J’espère avoir plein de bonnes surprises avec toi…

Puis elle m’embrasse passionnément.

Nathalie me suit avec sa voiture. ...