Formateur est un beau métier – Nathalie - Histoires de Sexe

Formateur est un beau métier – Nathalie

... couloirs ou devant la machine à café…
— Je le sais parce que j’y étais.

Ah oui, carrément… Néanmoins, je reste prudent :

— En effet, c’est une source d’information de premier choix, Nathalie…
— Et moi ? Suis-je de premier choix ?
— Et de première qualité aussi…
— Je suis heureuse de vous l’entendre dire !

Le silence s’installe, tandis que nous nous regardons dans les yeux. Je me demande comment tout ceci va tourner, car Nathalie est assez entreprenante, mais pas trop téméraire. Elle semble attendre que ce soit moi qui fasse le premier pas. Pour ma part, j’essaye de ne pas mélanger boulot et plaisir. Néanmoins, je ne dirais pas non, la dame me semble être torride, mais nous sommes au premier jour de cette formation et elle se déroule sur cinq jours. C’est trop tôt, sauf si elle était ma seule stagiaire, mais ce n’est pas le cas.

Actuellement, je suis un célibataire sans attache, et sans petite amie attitrée. En clair, je suis libre de mes mouvements. D’après ce que je comprends, Nathalie prend des amants pour compenser les défaillances de sa vie de couple. Elle s’offre même des extra un peu particuliers, si j’en crois son histoire de « vertes et de pas mûres » au sujet de la salle où nous sommes.

Je reconnais sans problème que faire une petite partie de jambes en l’air avec ma stagiaire ne me déplairait pas du tout. Les femmes mariées frustrées sont souvent de très bonnes compagnes de jeu. Mais ce qui me chagrine, c’est que je suis en début de ...

... formation.

Comme j’aime les choses claires et nettes, j’expose la situation à ma vis-à-vis :

— Ne tournons pas autour du pot, Nathalie. Il semble que je ne vous déplais pas et que c’est réciproque.

Verre en main, elle s’amuse :

— Même quand vous ne tournez pas autour du pot, vous avez un langage très châtié…
— Mettez-vous à ma place : vous êtes ma stagiaire, je suis votre formateur. Il existe un code déontologique, pour bien parler.
— Et en admettant que je ne sois plus votre stagiaire et que vous ne soyez plus mon formateur, il se passerait quoi ?

Autant dire les choses telles qu’elles sont :

— Il est clair que je ne m’embarrasserais pas de circonvolutions.
— Oh ! Vous oseriez sauter tel un tigre affamé sur la pauvre petite gazelle que je suis ?
— Une pauvre petite gazelle très appétissante, nuance…

Ma phrase achevée, je me lève pour venir près d’elle, en contournant la table. Tout en souriant, elle me regarde m’approcher d’elle. Un peu avant que je ne sois à ses côtés, elle se lève à son tour, sans dire un mot.

Sans préambule, je la capture aussitôt dans mes bras pour venir poser mes lèvres sur les siennes. C’est un contact très agréable et légèrement électrique. Elle répond fougueusement à mon baiser, ses mains derrière ma nuque, collée contre moi, se frottant contre mon corps sans aucune honte. Une femme qui sait ce qu’elle veut et qui assume.

Après avoir dévoré ses lèvres, je couvre son visage et son cou de mille petits baisers voraces, puis je reviens ...