Apprentie libertine - Histoires de Sexe

Apprentie libertine

... des autographes, j’aurais jamais cru ça.
— C’est flatteur d’avoir la reconnaissance. T’auras un CDI au bout ? Tu te donnes à fond.
— Qui sait… Je suis consciencieuse, belle, intelligente, propre sur moi, élégante. J’oublie quoi ?
— Modeste, rit-il dans un élan où il vient déposer sur mes lèvres un baiser rapide.
— Coquin, minaudé-je le minou ému.

Il va me sauter dessus, hé bin, non. Il se met à poil, tient donc, il n’a pas de boxer. Il bande sévère. Il s’est rasé le pubis, par coquetterie ? Je vais aimer.

— Tu fais quoi là ? dis-je, faisant celle qui ne voit rien.
— Une douche. Tu me frottes le dos ?
— Si tu restes sage.

Nue, je lui frotte le dos, la raie des fesses, les bouboules. Il en ferme les yeux de je ne sais quoi, cela lui plaît. Il n’oublie pas de me caresser partout, en délicatesse. Sur le gland décalotté, je pose un bisou. Ça lui fait dire :

— Arrête Caro, ça devient délicat.
— Tu ne peux rester ainsi, tu vas te salir une fois propre. Rince-toi, une fellation au savon, même bio, non merci…

Quelle générosité dans son éjaculation ! Il me relève pour me galocher, se délecte par là même de son sperme. Notre étreinte est un échange de sentiments que nous n’osons nous dire. Je refuse l’évidence, je me déventouse en disant :

— Je te sèche ?

Désarçonné un instant, il rectifie :

— On se sèche.

J’ai le sentiment que je lui ai évité de dire des bêtises genre « j’t’aime » ou pire « je t’aimerai toujours ». Me mettre à la merci d’un garçon, non ...

... merci, pas d’esclavage. L’amour est un sentiment inquiétant où nous perdons tout contrôle. Je ne veux pas rester dans le flou avec lui :

— Alban, il se passe des choses entre nous, je ne suis pas prête à franchir le pas.

Je me tais, je ne sais quoi dire d’autre de peur d’être blessante. Ça passe ou ça casse. Il cogite dur en me regardant neutre, il se décide :

— Copain amoureux, sex-friend, ça te va ?
— Parfait ! lui sauté-je au cou pour le galocher.

Ouf, comme il ne m’impose rien, me voilà prête à tous les sacrifices de mon corps, il peut me faire tout ce qu’il veut. Je ne lui dis pas.

— Caro, j’aime beaucoup Edwige, mais toi, y a pas photo.
— Chut, on a dit, copain amoureux.

Pour fêter ça, après un bref cunni, il me prend en levrette. J’aurai préféré un cunni de chez cunni, mais le jour de signature d’un contrat, je ne vais pas râler et j’ai dit que j’étais prête à tout.

Edwige m’envoie ce SMS :« Tu ne me l’épuises pas ». Je réponds qu’il ressemblera à un pruneau d’Agen. Elle m’envoie que je suis une salope égoïste.

— Les filles, vous ne vous embêtez pas, vous parlez de moi comme d’un sex-toy !
— Un sex-toy en chair et en os, lui secoué-je la queue. Tu dois en garder pour elle, elle va avoir faim.

Le mardi, Edwige revenue s’est apaisé les sens avec Alban. Pendant qu’il reprend des forces, nous nous amusons toutes les deux.

— Caro, avec tous les mecs qui matent mes nichons, je pourrais tenter le petit coup vite fait, mais je bloque. Au club, ...