Apprentie libertine - Histoires de Sexe

Apprentie libertine

... cas-là. Je m’installe au volant, y a rien à voir avec le vieux tas de tôle que j’avais, qu’il ne m’a jamais chauffé les pieds en hiver.

Pa m’explique que sa boîte change ses véhicules régulièrement et qu’il faut en profiter. Cette fois, le monde est à moi, des parents merveilleux, un job agréable, des amies super, un sex-friend pas chiant, une voiture potable, il y a pire pour débuter dans la vie active.

— Merci, mes parents !

En parlant de vie active, le basculement école/travail allait se faire d’une manière si surprenante qu’un conseiller de l’emploi en aurait perdu son latin.

Diane a remis un rapport de nos idées, même les plus farfelues au patron que nous ne voyons pas du week-end.

Ed est au diable vauvert à vendre ses crèmes solaires. Alban me prévient qu’il ne sera là que lundi soir. Me voilà en tête à tête avec mon personnage sur scène, La Linéa. Me fonderai-je en elle ?

Le club connaît une affluence pas possible. Je ne sais pas si tous les couples finissent dans les alcôves, mais ils s’éclatent à la danse et en parades amoureuses. Les massages érotiques et la pataugeoire bain de mousse ont un succès fou.

Il se passe un truc que je n’aurais pas cru possible, on me demande des autographes. Jusqu’à sur un soutif. Les garçons ont les mains baladeuses que je repousse mollement, cela ne me déplaît pas. Je suis aussi invitée pour de nombreuses parties fines, je ne refuse pas, je promets.

Point de Suzy l’extravagante ni de Roger à sucer. J’en fais ...

... part à Jessica :

— J’ai envie de sucer grave, mais je ne veux pas aller dans une alcôve.
— T’as pas fini de m’étonner.

Le dimanche soir, Jessica récupérant un de ses amis ayant égaré sa femme dans une orgie me propose :

— T’as toujours ton envie de sucer, suce mon mateur de mari pendant je profite de mon ami. Suis-moi.

Dans sa loge, elle profite de son ami en multiples positions devant son candauliste de mari que je suis très appliquée à sucer. Sa main dans mes cheveux transmet-elle sa sensibilité du jeu de ma bouche ou celui de sa femme ? Jean devient un cobaye de mon apprentissage. Je me perds dans une rêverie, je ne suce plus Jean, mais un tas de queues sans visage. Un fantasme pointe. Les « Han Hon » de Jessica incitent à me masturber. Il arrive ce qu’il doit arriver, le jet chaud inonde ma gorge et, cerise sur le gâteau, à l’unisson de l’orgasme de Jessica. Je ne vous dis pas leur bonheur d’avoir eu cette concordance. Un jour, je ferai peut-être ça avec Alban.

Le lundi, toujours pas de patron, Jessica fait le débrief à sa place. Le soir, je rejoins Alban dans la coloc, Edwige ne sera là que demain. Un peu empruntés, nous nous embrassons sur les joues.

— Ça se passe bien, ton boulot ? Tu fais des heures incroyables, lui dis-je.
— C’est ingrat de remplacer pendant les vacances, mais si j’ai les compétences, je décroche un CDI.
— C’est pas une promesse en l’air ?
— C’est le risque du débutant. Et toi, toujours du succès ?
— Tu sais quoi, on me demande ...