Apprentie libertine - Histoires de Sexe

Apprentie libertine

... tu baises avec Pierre, Paul, Jacques, tout le monde s’en fiche, mais dans la vie réelle, la nana passe Marie-couche-toi-là vite fait et puis j’ai la flemme. Là, j’arrive, je saute sur toi ou Alban, en voiture Simone.
— Va au club libertin local, rigole Al.

Je lui tombe sur le poil :

— Maintenant, je sais où tu passes ton temps en déplacement ! Cochon !

Le mercredi, un appel du patron me demande de venir le jeudi pour une réunion de travail. J’arrive au cabaret. La porte du bureau entrouverte laisse passer un brouhaha de conversation. Je ralentis et écoute en entendant ceci :

— Les filles, continuez de veiller sur Caroline. Il y a toujours de mauvaises influences qui traînent malgré notre vigilance.
— Patron, nous sommes amoureuses d’elle et elle de nous. Vous nous voyez en anges gardiens, c’est une tromperie vis-à-vis d’elle.
— Non, il ne faut pas qu’elle tombe dans le piège des paillettes de son job, insiste le patron.

Diane intervient :

— Je ne la vois pas céder aux paillettes, là, elle découvre, et quand elle se sera affinée avec l’expérience, elle aura la classe. En plus, elle est très créative, c’est d’elle les idées que vous avez lu.

Puis Jessica :

— Pour l’instant, elle apprend la vie. Sous sa désinvolture se cache une volonté de perfection. Patron, c’est une future main de fer dans un gant de velours.
— Je vois que nous sommes d’accord.

Le silence se fait.

Je me range cette conversation dans un coin de ma tête, recule de quelques ...

... mètres pour faire une vraie arrivée en coup de vent :

— Bonjour Patron, bonjour les filles, suis pas en retard ?

Le patron n’y va pas par quatre chemins :

— Caroline, si vous deviez présenter un bijou érotique, lequel serait la référence pour la collection ?
— La parure avec les plugs. Trop sexy et spectaculaire.
— Ça fait un peu beaucoup pour une présentation.
— Mais non, Monsieur. Nous sommes trois filles, une présente le collier tout simple, l’autre celui qui va aux seins et la troisième, la totale.
— C’est toi qui fais la troisième, rit Diane.
— Pas de souci. Je me vois arriver en tailleur, vachement sérieuse, genre duègne rigide, faire un strip-tease et hop, un coup devant, un coup derrière et tout le monde voit bien le truc et Diane qui en vend des caisses !
— Soit plus modeste, me calme-t-elle.
— Et pour les vibros, vous avez une suggestion ?
— Heu… Prêtez-moi votre stylo qui va faire le vibro.

Je me lève, pose ma robe, en string et stylo à la main, mimant une danse érotique, je me le passe sur le corps, sur le pubis :

— Et là, le public va se demander si je me l’introduis, hé bin, non ! Dans le cul la balayette ! Il va rester sur sa faim. Et faut sortir un argument genre« la suite, vous la découvrirez par vous-même en achetant… etc. ». Voilà, voilà… On enchaîne, Jessica et moi dans un cunni grave chaud pour maintenir la pression. Voilà, voilà…
— Ha non, proteste-t-elle. Pas par un cunni, on se colle les godes à fond de vagin.
— Beurk !
— Voyez ...