Apprentie libertine - Histoires de Sexe

Apprentie libertine

... parure.

Elle applaudit, me rejoint :

— Caro, fais ça vendredi, tu mets le feu au club. T’as fait de la danse classique ?
— J’accompagnais Maman à son club de danse de salon, je trouvais ça ringard pas possible, puis j’ai vite compris le bénéfice à en tirer pour le maintien, la grâce de la valse, le plaisir à se tortiller le cul à la java…
— Caro, si tu veux, tu enlèves les plugs que je vais remplacer par une chaînette qui te fait le tour.
— Oui oui ! Un string de chatte, ça va en jeter ! Alban va bander grave.
— C’est qui cet Alban ?
— Le coloc de ma chérie. Mince, le lundi, j’appelle toujours Edwige, dis-je en prenant mon portable.
— Invite-la à venir.

Je lui dis que nous ne voulons pas abuser, elle me certifie que plus on est de folles, plus on rit. Ed est d’accord pour nous rejoindre, mais incrédule quand je lui dis que je bosse avec Diane :

— Vous bossez ! Mon cul ! Vous baisez ! J’arrive.

Elle me raccroche au nez.

Je raconte en condensé mes aventures avec Edwige et Alban à Diane qui s’active à ajuster la chaînette string.

— Ce garçon te plaît, dis donc. Un m’a plu, courtiser dans le seul but de me prostituer. Tu sais qui m’a sauvé, notre patron, je te raconterai un jour. C’est un grand monsieur, tu peux lui faire confiance.
— J’ai remarqué sa classe.

Ed, conquise par la sérénité des lieux :

— C’est sympa pour la créativité. C’est quoi votre boulot ?

Nous lui expliquons. Elle soupire moqueuse :

— Y a plus contraignant comme boulot. ...

... Caro, t’es mieux avec les plugs. T’as de ces idées ! Les filles, vous oubliez un détail.
— Hein ?
— La première fois que j’ai mis les pieds au cabaret, je n’en menais pas large donc les achats étaient mon dernier souci. Je vous donne une idée. Il y a beaucoup de touristes en été, un gode souvenir, rigole Ed. Ou un bol à déjeuner « Au joyeux libertin ». Ne me remerciez pas.
— Installé dans un distributeur de souvenirs, rigolé-je.

Nous faisons silence. Diane le rompt :

— Et pourquoi pas ? Merci Edwige.
— Hé là ! Je bosse gratos !
— Nous allons te récompenser en nature, promet Diane qui me regarde.

Et hop, nous sautons sur elle toutes griffes dehors. Ed crie qu’elle voulait une queue.

— Qu’à cela ne tienne !
— Je plaisante, dit-elle en prenant peur de l’énorme gode que Diane sort d’un placard.

Sculpté dans une branche de bois noueux, il en impose.

— Mon grand-père avait des dons… sa petite-fille en a d’autres…
— Il aurait du sculpter la chatte qui va avec, dit une Edwige jetant sa jupe.

Le lendemain, ignorant ma piaule d’étudiant, je file à la maison :

— B’jour Pa, B’jour Man.
— Tu es resplendissante, ma chérie.

Nous parlons de tout et rien et puisque tout et rien vont bien, tout va bien.

— Ton père a une surprise pour toi.

Ils m’emmènent dans le garage, Papa me tend un porte-clés :

— Ta nouvelle voiture.

J’en ai le cœur qui chavire, les regardent à tour de rôle avec la voiture :

— Merci Pa…

On ne sait trop quoi dire dans ces ...