Errements
Datte: 15/08/2018,
Catégories:
fh,
plage,
aventure,
revebebe,
Auteur: Favasso, Source: Revebebe
... au soleil sont toujours un pur régal. Je rejoins Lydie :
— À vous maintenant, je vais reprendre l’activité commerciale.
— Non, je n’y tiens pas et je n’ai pas de maillot.
La discrétion m’impose de ne pas insister. Encore quelques enfants gourmands, quelques mamies bienveillantes et nous reprenons le chemin de la cabane. Il fait encore trop chaud pour porter ma veste mais je l’ai tout de même essayée ; Lydie a fait des miracles, même si, toutefois, je n’ai pas l’air de sortir de chez Armani.
— Il me reste quelques affaires de mon pauvre mari, vous essaierez, ça ne devrait pas être loin de votre taille.
— Vous êtes donc veuve ?
— À vrai dire, pas exactement ; il a disparu, voilà six ans, je n’ai aucune idée de ce qu’il est devenu. Et nous n’étions mariés que de la main gauche…
Arrivé au château, je me mets en quête de moyens d’information. J’aimerais avoir des nouvelles de la situation de mes amis pourchassés par la PAV. Lydie m’indique que les seules nouvelles qu’elle reçoit sont les titres de journaux lorsqu’elle va au bourg acheter ses glaces et sa subsistance. Il n’y a pas trace de télévision, seulement un petit transistor que je n’ai pas osé allumer jusqu’ici.
Le repas du soir est tout simple mais bienvenu. J’ai insisté pour essuyer la vaisselle et aider à ranger. Lydie a pris un tricot et m’a invité à m’installer dans une espèce de chaise longue dont j’ai vite deviné que c’est là sa place habituelle. Nous avons bavardé de sujets légers, sans avoir ...
... l’air d’y toucher, puis Lydie s’est levée :
— Il est temps d’aller dormir, je vais vous montrer votre chambre.
Et elle me fait les honneurs de l’unique chambre que j’avais déjà remarquée ! Je proteste :
— Mais c’est votre chambre, votre lit !
— Eh bien, n’est-il pas assez grand pour deux ? Avez-vous peur de vous heurter à mes os ?
— Heu… si j’en crois ce que je vois, ils ne sont pas assez saillants.
— Ah vous n’aimez pas les rondes, sans doute ?
— Au contraire, c’est mon péché mignon !
— Alors je me demande bien pourquoi vous faites tant d’histoires.
— J’ai oublié ma brosse à dents dans le train.
— J’en ai une neuve que vous trouverez aux toilettes, à côté de la cuvette. J’y vais d’abord, avec votre permission.
Dans le mitan du lit, la rivière est profonde… Vous connaissez la chanson. Lydie et moi y sommes installés, sans beaucoup de pyjamas. Le dernier que j’ai eu est loin d’ici, et frotter sa peau contre une autre, douce comme de la soie, est une découverte toujours magique. Car mon hôtesse, elle aussi, semble avoir oublié d’enfiler une chemise de nuit. Elle a mis sa main sur ma poitrine, j’attends de voir dans quelle direction elle va bouger. Pour ma part, j’ai posé la mienne sur son ventre souple, puis remonté vers un sein moelleux. La sienne a choisi de descendre et de se saisir délicatement de ma virilité : les choses sont maintenant claires, j’ai compris ce qu’elle souhaite ; un gros baiser langoureux pour sceller ce pacte non écrit, puis un autre, et ...