1. L'amour est une catastrophe magnifique


    Datte: 14/08/2018, Catégories: f, fh, fhh, extracon, copains, fépilée, amour, dispute, Masturbation Oral Partouze / Groupe théatre, amourcach, Auteur: Lola De La Musardière, Source: Revebebe

    ... sur mon portable, et… Mais bien sûr que je suis chez Emma, qu’est-ce que tu crois ? Ah… Elle a appelé sur le téléphone fixe de la maison… Mais, mais… Mais non, avec qui crois-tu que je suis ? Je… je… je ne sais pas quoi te dire… Oui… Non, on en parlera demain… Si, je vais raccrocher… Si ! Mais qu’est-ce que tu veux que je te dise ? Non tu ne sauras pas avec qui je suis ! Je vais raccrocher. Je raccroche. À demain.
    
    LOUIS-OLIVIER : Qu’est-ce que tu vas faire ?
    
    CAMÉLIA : Aucune idée… Ah si, je vais prendre une douche.
    
    Elle se lève et se dirige vers la porte du cabinet de toilette. Louis-Olivier reste seul sur le canapé. Il sort un paquet de cigarettes et s’allume une américaine. Il fume, les yeux clos, quasiment immobile, laissant la cendre tomber d’elle-même sur le plancher. Rien ne trouble le silence si ce n’est le bruit de l’eau qui s’écoule sur Camélia. Un téléphone sonne. Louis-Olivier se lève et se dirige vers le combiné.
    
    LOUIS-OLIVIER : Oui ? Oui. Oui, elle est là. Qu’est-ce que tu veux ? Que je la laisse tranquille ? Mais mon vieux, c’est elle qui est venue chez moi ! Lavez votre linge sale en famille, je n’ai rien à voir là-dedans ! Comment ça « J’en ai bien profité » ? Qu’est-ce que tu insinues ? Non. Non. Je n’ai pas à me justifier. Cela ne te regarde pas. Si tu as des questions pose-les à ta femme !
    
    Il débranche avec rage le fil téléphonique. Camélia sort du cabinet de toilette, enveloppée dans une serviette de bain blanche, une autre serviette ...
    ... nouée en turban autour de ses cheveux. Louis-Olivier la prend dans ses bras.
    
    CAMÉLIA : Qui était-ce ?
    
    LOUIS-OLIVIER : Personne.
    
    CAMÉLIA : Pourquoi tu me mens ?
    
    LOUIS-OLIVIER : C’était Antoine, il était ivre. Il voulait nous insulter par téléphone.
    
    CAMÉLIA : Ah ?
    
    LOUIS-OLIVIER : N’y pensons plus, viens te coucher.
    
    Il déplie le canapé-lit, y dispose deux oreillers, et s’y fait s’allonger la jeune femme. Il la recouvre d’une couette qui était roulée en boule dans un coin de l’appartement. Puis enlève ses vêtements, se dirige vers l’interrupteur de la lumière pour l’éteindre. Dans le noir, il la rejoint.
    
    LOUIS-OLIVIER : Bonne nuit, mon amour.
    
    Acte III, Scène 3
    
    Le soleil s’est levé et emplit l’appartement d’une lumière douce. Les deux jeunes gens dorment paisiblement, enlacés sous la couette. On entend le bruit d’une ambulance qui passe dans la rue de l’immeuble. Sous les draps, les corps s’animent. Camélia s’étire et s’assoit dans le lit. Elle regarde vers la fenêtre en se grattant la nuque.
    
    CAMÉLIA,fronçant les sourcils : Merde ! Quelle heure il est ?
    
    LOUIS-OLIVIER,consultant sa montre, la tête dans l’oreiller : Neuf heures et demi.
    
    CAMÉLIA,résignée : Mon avion a déjà décollé.
    
    LOUIS-OLIVIER : …
    
    Le jeune homme se redresse dans le lit, et fait face à Camélia qui s’était assise en tailleur, le buste nu, les cheveux en désordre, les serviettes de bain s’étant dénouées dans la nuit. Il la regarde avec l’émerveillement d’un néophyte devant la ...