Esprit es-tu là ? - Histoires de Sexe

Esprit es-tu là ?

... géniales*. J’ai une maison à la campagne, les réparations finies, je vous y inviterai.

* Géniales sonne plus joli à l’oreille que géniaux.

J’ai été heureuse d’avoir connu la vraie Valérie quelques heures. Mes livraisons fantasques ont continué au grand bonheur de Monsieur Paul. Les claques et les ciseaux enragés nous auraient manqué.

Un doigt de masochisme doit sommeiller en moi.

Un coup de klaxon joyeux m’avertit de l’arrivée de Jessica qui m’amène une barre d’occase qu’Alban adaptera à la hauteur du plafond. Je la fais visiter, elle trouve tout trop bien, va jusqu’à dire qu’elle aussi a envie de faire chambre à part.

— T’as pas la télé ?
— Pour regarder les autres s’amuser ou la pub, non merci.
— En parlant de s’amuser, on a du boulot confirmé deux samedis à faire une animation chez les lesbiennes. Voilà les dates.
— Je suis libre. Je peux passer à 11 h du matin pour me remettre dans le bain. Mon boulot avec Hypoline se met en place en douceur.
— Hypoline et Yvonne m’ont aidée à être ce que je suis aujourd’hui.
— De sacrées bonnes femmes…
— Que oui ! Max te donne le bonjour. Il va t’appeler pour l’ouverture du club libertin au château. J’y suis allée, mais les travaux n’étaient pas finis, tu vas voir, ça en jette. Caro, salut, je suis en retard.

Une barre à la maison est parfaite pour amuser la galerie. Les répétitions nous permettent de retrouver précision et osmose. Et pour faire vrais de vrais, nous nous sommes dévoré le minou pour notre ...

... première répète sous le regard rêveur de son mari, Jean.

La première de ces soirées s’est déroulée dans une ambiance étrange, je dirais commerciale. Nous avons fait notre boulot sans que la quinzaine de filles ne fasse attention à nous. Nous étions vraiment en arrière-plan comme on dit maintenant. Mais c’est très bien payé, alors…

La deuxième, il en fut tout autrement.

La douzaine de filles nous accueillent joyeusement comme si nous faisions partie de leur clan. À tour de rôle, elles sont venues danser avec nous, coquines avec des mains baladeuses. Notre cunni a été un cunni très entouré. Des encouragements, des mains papillonnantes. Une salve d’applaudissements quand nous avons salué. Pas question de nous défiler pour l’orgie qui a suivi. Je crois que les filles sont pires que les garçons.

D’avoir les fesses en l’air, un gode m’a visité. J’ai retrouvé mon plug baignant dans un verre de champagne.

Ce fut bien payé, alors… Quelques jours passent, Jessica me dit :

— La responsable de la première réunion m’a dit que nous avons été formidables, qu’elle travaillerait avec nous.
— Elles n’avaient pas le sentiment expansif.
— Pour la deuxième, c’est le délire, elles ne jurent que par nous. Combien de chattes avons-nous bouffées ce soir-là ?
— Je me rappelle d’une rousse…
— Un jour, on va rencontrer une nana qui va nous dire : « Tu te rappelles pas, on s’est bouffé la chatte tel jour ». Caro, plus sérieux, j’ai un boulot qui va t’aller comme un gant. Il faut une ...