Esprit es-tu là ? - Histoires de Sexe

Esprit es-tu là ?

... toutes les deux, rit-elle. Toi, tu la rends chèvre…

Valérie ferait-elle quelques confidences ? Experte fiscale, experte-comptable, son cabinet bosse pour le groupe Max Hypoline Yvonne. Y a de la livraison de claques dans l’air.

Revenons à ce samedi où Valérie était mon invitée. En petite robe de mousseline, Valérie est top féminine, cent pour cent changement de la tenue de boulot, un tailleur strict. De même qu’en privé, elle est parfaite en copine gaie et détendue. Elle est complètement d’accord pour les chambres séparées et mon idée de garder le salon dans une ambiance rustique d’antan. Le repas agréable finit par le gâteau gourmand qu’elle a amené, un pavlova meringué chantilly à s’en lécher les doigts jusqu’au coude. Pas un mot sur le boulot, nos rires enchantent Alban.

— Valérie, ça te manque…
— Toi aussi.

Nous nous levons, face à face, nous nous balançons deux baffes qui nous rougissent la joue.

— Tu triches, dit-elle. Tu dois laisser l’invitée claquer la première.
— M’en fou, tiens, prends ça ! lui balancé-je une claque. Et lèche mes genoux !

C’est le mot de trop ! Deux furies devant un Alban médusé, neutre qui applique sa ligne de conduite, ne pas intervenir dans des débats entre filles. Comment nos robes s’envolent, cela reste un mystère. Nues, nous voilà en un 69 rageur. Valérie dessous, nous roulons aux pieds d’Alban. Elle me bouscule pour des ciseaux plus calmes, plus ondulants.

— Caro, Alban ne viendrait-il pas caresser nos ...

... seins…

Al surpris par l’invite me regarde, j’acquiesce d’un clignement de cils. Il commence par l’invitée puis chacune une main.

— Il y a longtemps qu’un homme n’a pas posé la main sur mon corps.

Les mains tirent étirent, pincent…

— Continue… divague Valérie.

Une main s’insinue entre nos clitos se frottant, nous nous écartons, l’orgasme est relancé. Nous devons le faire perdurer. Valérie a des faiblesses. J’arrête les ciseaux pour me jeter sur les seins, Al en cunni. Elle a beau taper des pieds, remuer les bras pour nous chasser, nous ne lâchons pas prise. Elle happe l’air, me galoche, jouit sur la langue masculine. C’est un Alban aux lèvres humides d’orgasme qui vient nous embrasser. Valérie me pousse sur le côté :

— Il faut que je remercie ton chéri.

Chéri se retrouve allongé sur le tapis, elle s’enfonce en Andromaque dessus :

— Un gode vivant…

Elle n’insiste pas, la voilà en fellation, une gorge profonde qui doit lui chatouiller la glotte. J’en profite pour me mettre en cunni sur Chéri. Il n’y a aucune trace de la fellation sauf sa bouche collante quand elle m’embrasse.

Après nous être rafraîchis le corps, verre de bulles en main, nous nous félicitons d’avoir terminé magistralement un si bon repas. Valérie lève sa coupe :

— Tous les dix ans, je suce un garçon, histoire de ne pas perdre la main.
— La main ? T’es sûre ?
— Alban, collez-lui une fessée de temps à autre à cette insolente ! Merci, Caro, d’avoir laissé ta place. Merci Alban. Vous êtes ...