Marie.... si tu savais... (1)
Datte: 23/03/2022,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: Le Matou libertin, Source: Xstory
... suis vraiment désolée, excusez-moi...
Les yeux bleus de la belle, tout embués, étaient encore plus touchants. Charitablement, Marie proposa :
— Je peux peut-être vous aider ?
Entre deux sanglots, la jeune femme s’expliqua :
— Aujourd’hui, tout va mal, je ne sais plus comment faire... Et en plus, ma voiture est en panne. Cela fait une heure que j’appelle un cousin pour qu’il vienne me chercher et il ne répond pas à mes appels...
— Vous ne voulez pas boire quelque chose en attendant, cherchons ensemble le positif dans toute cette histoire... Vous ne voulez pas ?
Jean attendrait encore un peu... Les deux femmes retournèrent devant la machine à café alors que les deux routiers levaient le camp. Les deux hommes échangèrent un regard de connivence en désignant les deux jeunes femmes. Marie qui avait aperçu le manège ne put s’empêcher de sourire et lança à Solweig :
— On est bien loti avec des hommes comme cela !
Solweig fit meilleure figure.
Dans les toilettes, les deux femmes avaient échangé leurs prénoms et Solweig avait surtout tenu à se remaquiller avant de retourner dans la boutique de la station.
Un nouvel appel au cousin ne donna rien encore une fois. Le café n’était pas meilleur cette fois-ci, il ne leur permit juste d’échanger sur les soucis de la jeune blonde. La voiture refusait de démarrer et l’homme de garde à la station n’était pas plus mécanicien que cela. Elle était bloquée pour la nuit.
Marie la questionna :
— Vous alliez ...
... loin ?
— A 100 kilomètres d’ici. Je ne suis pas arrivée...
— Ne vous en faites, on va trouver une solution.
Une certaine complicité était en train de naître. D’un côté, une jeune femme quelque peu désemparée et de l’autre, une femme pleine d’empathie face à autre qu’elle avait trouvée en pleurs et dont le regard l’avait touchée. Elle lui demanda :
— Vous fumez ?
— C’est assez rare, mais aujourd’hui, je ne dirais pas non...
— Allons dans ma voiture, nous y serons plus à l’aise pour attendre... Enfin si vous en avez envie...
— Vous êtes vraiment très gentille. J’ai de la chance d’être tombée sur vous. Je ne voudrais quand même pas vous embêter avec mes ennuis.
— Mais non ! C’est tout naturel et puis entre femmes, il faut bien s’entraider. Autrement... il est encore temps d’appeler les deux routiers...
Les deux femmes éclatèrent de rire.
— Vous voyiez, cela va déjà mieux !
— Déjà mieux, déjà mieux, c’est vous qui le dîtes. Et si je vous disais que j’ai vraiment eu une journée de merde, vous me croiriez ? Parce que je ne vous ai pas dit, mais mon mari vient de m’apprendre qu’il me quittait...
— C’est vrai que cela fait beaucoup pour un seul jour...
— De toute façon, je l’aimais plus le salaud !
Nouveaux éclats de rire complices. Solweig, entre larmes et rires, posa sa main sur celle de sa nouvelle amie. Un frisson parcourut le bras de Marie.
— Merci, vraiment merci, je suis contente de vous avoir rencontrée.
Marie sourit :
— C’est déjà ...