1. Marie.... si tu savais... (1)


    Datte: 23/03/2022, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Le Matou libertin, Source: Xstory

    ... elle n’en avait soufflé mot de peur qu’il ne prenne mal cette nouvelle attirance pour une jeune femme. Mais seule, au creux de la nuit, seule à Paris, quelques rêves fous avaient souvent réveillé en elle ce fantasme interdit.
    
    Ses doigts, seuls, avaient alors répondu aux appels de son corps et transformaient l’idée en un plaisir absolu. Les lumières criardes de la station s’apercevaient de loin dans l’obscurité. Marie n’était pas fâchée de s’arrêter quelques instants. Une douce somnolence l’avait envahie et, alliée aux images qui la hantaient encore, au bon sens du terme, sa conduite devenait approximative. Il était temps de faire un break.
    
    L’établissement était peu fréquenté à cette heure déjà avancée. Elle emprunta la voie qui menait aux pompes et coupa le contact. L’air était plutôt frais avec cette pluie d’automne qui tombait par intermittence. Elle fit rapidement le plein et déplaça la voiture vers une place de parking face à la caisse. Elle avait hâte de boire un café, une boisson sinon bonne, tout du moins bien chaude !
    
    En rentrant dans la station, elle remarqua une femme élégante qui achetait quelques sucreries totalement déconseillées par le conseil de l’ordre. Les deux femmes se dévisagèrent. La cliente était belle, petite, mais d’allure sportive, habillée avec goût d’une robe en laine et chaussée de bottes fauves, elle affichait, une petite quarantaine. « Pardon » s’excusa Marie en la dépassant pour gagner la caisse. L’inconnue la gratifia d’un sourire un ...
    ... peu triste aux coins des lèvres, un sourire qui contrastait beaucoup avec ses beaux yeux clairs sur son visage de porcelaine. Marie nota ce regard intense et en fut troublée et pensa :
    
    — Tiens encore une blonde... décidément... c’est un jour avec...
    
    A la machine à café, deux routiers évoquaient les travaux qui interdisaient certaines routes et imposaient un détour conséquent et parlaient ouvertement : ‘’ils font chier, toujours pareils... Et ça n’en finit plus...’’
    
    Marie sirota cette boisson industrielle hors de prix. On était loin de celle proposée par le beau George Clooney. Mais il fallait faire avec. Avant de reprendre la route, la jeune femme sortit son smartphone et envoya un SMS à Jean, son mari : ‘’ Suis à la station Total sur la nationale, j’arrive, ne m’attends pas, bisous où tu sais ! ‘’
    
    Un petit tour aux toilettes avant de reprendre la route. La belle inconnue y était déjà. La tête dans les bras, la jeune femme pleurait à gros sanglots. De grosses larmes coulaient sur ses joues. En voyant Marie arriver, elle se tourna vers le mur et retint ses sanglots.
    
    Gênée, Marie fit d’abord celle qui ne voyait rien, respectant ainsi la pudeur de la jolie blonde. Elle sortit son rouge à lèvres et colora ses jolies lèvres. Jean l’attendait à la maison et elle voulait se sentir désirable. Elle avait besoin d’un gros câlin après toutes ces idées coquines qui lui avaient donné l’envie d’avoir envie.
    
    De nouveaux sanglots secouèrent sa voisine qui s’excusa :
    
    — Je ...
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