Il était un petit navire (2) - Histoires de Sexe

Il était un petit navire (2)

— Tu prends mon chalut pour une boîte à baise ? Tu penses que je te paie pour t’envoyer en l’air avec mes marins ? En tout cas, ton Romain, tu peux lui dire adieu. Il dégage directement dès que nous sommes à terre.

Voici l’accueil que je reçois d’Igor, le capitaine du chalut sur lequel je suis embauché depuis 15 jours. Par une caméra de surveillance placée dans la cambuse, Igor a assisté en direct à mon dépucelage anal par un marin aussi puissant que vigoureux, Romain.

Igor est le capitaine du chalut. D’origine russe, il a gardé de son pays de naissance, un léger accent qui lui donne une autorité naturelle. C’est un ancien marin soviétique réfugié en France qui est désormais naturalisé. Il est toujours célibataire, très grand (1m90), musclé et sec, un visage émacié, des grands yeux bleus et des cheveux blond coupé court. Ses mains puissantes dirigent le gouvernail de son navire.

— Tu sais ce que l’on fait au type de ton espèce dans mon pays ? On les jette par-dessus bord et on parle d’accident !

Son discours me glace le sang.

— Qu’est-ce qu’on va faire d’une fiote comme toi ?

— Igor, je suis désolé. Je ne sais pas ce qui nous a pris... J’ai vraiment besoin de ce job sur ton chalut, accepte mes exc...

— Ferme-la !! hurle alors Igor. Tu vas te foutre en fond de cale et ne plus apparaître jusqu’à notre retour sur terre.

Je descends comme Igor me l’a ordonné. L’endroit est sombre, chaud et humide. Heureusement, nous sommes sur le chemin du ...

... retour.

Après certainement quelques heures, j’entends les sirènes qui annoncent notre entrée au port puis les bruits de l’appontage. Enfin, les poissons sont déchargés et l’équipage quitte progressivement le navire, me laissant seul à bord avec mon capitaine.

Combien de temps suis-je resté dans cette pièce, je l’ignore. J’ai faim, l’odeur de poisson a imprégné mes vêtements. Je suis sale et en sueur avec cette chaleur. Mon t-shirt me colle au corps, modelant mes tétons parfaitement pointus et mon ventre plat.

Le silence se brise enfin. Des pas lourds se font entendre sur les coursives et se rapprochent du fond de cale. La porte s’ouvre. Je m’approche pour sortir, mais Igor se dresse devant moi. Le cerbère de la porte me bloque le passage, une bouteille de vodka presque vide à la main, le visage rouge et transpirant.

— T’es une honte pour mon beau bateau et pour tout l’équipage. Tu crois que les gens vont pas parler !! Non, il faut que tu baises dans mon bateau pendant ton boulot. PD, sous-merde...

Igor ne continue pas, il titube puis se rattrape à la clenche de la porte.

— Je suis désolé, Igor, je ne pensais pas...

Une gifle puissante arrive sur ma joue droite, abrégeant mes excuses et m’envoie le dos contre le mur du fond de la pièce. L’expiation de mes péchés commence.

Igor avance dans la pièce, son regard plongé dans le mien. Mes mains à terre, le dos au mur, je ne peux me soustraire à sa botte qui passe entre mes cuisses et écrase ma queue et mes couilles. La ...