1. Jour de grève (1)


    Datte: 13/08/2018, Catégories: fhhh, hplusag, inconnu, train, hdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, intermast, pénétratio, conte, Auteur: Claude Lamour, Source: Revebebe

    ... resterai rouge toute ma vie. Je sors de la rame et me dirige vers la sortie. Je suis la dernière et bien contente de l’être. Je n’ai pas vu défiler les stations, et je ne sais même pas où je me trouve, mais un panneau de sortie me fait comprendre que j’ai presque fait toute la ligne, je dois être à « Étoile ». Ma veste colle à mon ventre, ma jupe à mes cuisses. Un coup d’œil rapide me permet de voir qu’il n’y a pas de dégât apparent, sinon une petite tache blanche sur un de mes escarpins. Je monte les escaliers, tout en me frottant les mains pour faire totalement disparaître les traces de cette folie. Personne dans les couloirs, j’en profite pour repasser ma main sur ma vulve afin d’enlever une coulée que je sens proche, et bien sûr, je recommence à frotter mes mains.
    
    J’arrive dehors, il fait beau et chaud. Je vais marcher un peu pour « sécher ». J’ai l’impression que tout le monde me regarde, que tout le monde sait. Je m’assoie sur un banc face à l’avenue, et me refais tout le film de mon aventure incroyable.
    
    Je respire, me ...
    ... détends, le rouge quitte peu à peu mes joues, mon cœur bat encore la chamade mais je suis soulagée. La réalité revient progressivement, et je commence à me demander comment rentrer. Un taxi stoppe juste devant moi, la glace arrière descend et le visage du quinqua apparaît.
    
    — Je peux vous déposer quelque part ?
    
    Le rouge qui m’avait gênée toute la matinée revient au galop. Je me lève et monte dans le taxi en me penchant et en prenant bien garde à ce que les passants voient bien mes fesses, et lui mes seins.
    
    Les sièges de la voiture sont moelleux et profonds. Ma jupe remonte jusqu’à la couture de mes bas. Il sort un mouchoir de papier et se penche. Il pose sa main gauche sur ma cuisse, de sa main droite il essuie mon escarpin taché, et après avoir déposé un baiser sur mon genou, il me dit d’une voie douce et chaude
    
    — Où voulez vous aller ?
    
    Mon amie avait raison de dire que la peur était aphrodisiaque, je suis chaude bouillante.
    
    — Chez vous, si vous m’autorisez une douche !?
    
    Claude Lamour
    
    (claudelamour@hotmail.fr) 
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