Potins et popotins - Histoires de Sexe

Potins et popotins

... pas ? Ne proteste pas, je connais tes goûts, et je la crois quand elle me raconte ce genre de chose !

Je soupire. Virginie continue perfidement :

— Je n’ai pas vraiment de conseil à te donner, Alexis, mais penche-toi sérieusement sur le cas de cette petite. Et pas seulement sur son popotin, si beau soit-il !
— La petite a seulement dix ans de moins que toi.
— Elle est plus jeune, donc pour moi, c’est une petite. Ah oui, Clémentine et moi, nous avons prévu de déjeuner vers treize heures, après mon dernier client, entre femmes. Y a un truc qui t’attend dans la cuisine, un petit salé comme tu les aimes !
— Ah, OK, merci.

Puis sans que je m’y attende, elle me donne un furtif baiser sur les lèvres, puis quitte la pièce. Ma femme possède un caractère assez particulier, c’est ce que j’aime en elle, mais parfois, je suis un peu dépassé par ses réactions !

Après avoir rendu visite à Clémentine afin de vérifier si tout va bien et lui expliquer la situation vis-à-vis de son défunt mari, celle-ci préfère me déléguer l’organisation des obsèques qu’elle me demande d’être les plus simples possible.

Puis après avoir mangé rapidement, je me dirige vers mon cabinet médical, le reste de la journée sera chargée.

Jeudi matin, après le petit déjeuner pris en commun à trois, je m’entretiens en privé avec ma patiente qui a toujours les fesses à l’air. Pourtant, je jurerais qu’elle puisse mettre une robe évasée ou une jupe flottante. J’oublie de l’informer de ce que ma femme m’a ...

... raconté la veille. Je préfère lui parler à nouveau de la délivrer de tous ses cadenas. C’est alors qu’elle me demande :

— Pourquoi tenez-vous tant à retirer ces cadenas, Docteur ?

Je n’avais pas vu venir cette question. Je réponds le plus placidement :

— Ils vous ont été posés par votre défunt mari, ils n’ont plus lieu d’être. Et si vous devez être à nouveau fermée, que ce soit par votre décision ou celui de votre nouveau maître. Il convient de tourner la page, et d’en écrire une nouvelle.
— Oui, vous avez raison…

Puis elle me regarde étrangement, ayant visiblement quelque chose à ajouter, mais elle semblait chercher ses mots :

— Docteur…
— Oui, Clémentine ?
— Si… si vous coupez mes cadenas, est-ce que je peux penser que c’est pour prendre possession de moi ?
— Euh… vous voulez dire quoi par-là ?

Elle se lance :

— Je veux que vous soyez mon maître !
— Moi ?
— Oui, vous ! Pour une fois que je prends une décision…

En effet, c’est peut-être la plus grosse décision qu’elle ait prise depuis des années. Et moi aussi, il va falloir que je tranche :

— Écoutez, Clémentine, je ne suis pas un vrai maître. Oui, j’ai pratiqué dans le temps avec une soumise qui était plutôt ma maîtresse qu’autre chose. Oui, je donne parfois des conseils pour éviter les dérapages. Mais désolé, je ne suis pas un vrai dominant. Je suis plutôt un cérébral, ce qui me plaît le plus, c’est le côté obéissance.
— Je serai très obéissante, Docteur !

Je cherche un autre argument. ...