Le grimoire
Datte: 04/03/2022,
Catégories:
fh,
fhh,
extracon,
profélève,
grossexe,
bizarre,
campagne,
Collègues / Travail
Oral
pénétratio,
Partouze / Groupe
fsodo,
conte,
fantastiqu,
fantastiq,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... autres pièces qui, à une époque, avaient servi de secrétariats. L’une au moins avait été équipée en chambre pour la handicapée, les autres chambres devaient être à l’étage. Au fond de l’entrée, après l’escalier, une autre double porte vitrée donnait sur le parc, de nouveau par quelques marches. Quand Jeanine revint encore tout énervée, il lui dit :
— Mais en fait, à l’arrière c’est pareil, tu as le même problème de marches.
— Oui, c’est vrai. Mais tu sais, si j’ai au moins une sortie pratique, ce sera déjà pas mal.
— Bien sûr, mais… comme je n’utilise pas les anciennes marches latérales du perron, à cause des rampes, en les ajoutant à celles de derrière, j’aurai peut-être de quoi faire une chouette rampe de pierres derrière.
— Tu crois ? Oui, mais non, pas trop de frais quand même, on va s’arrêter là.
— Si je te le propose, ce n’est pas pour allonger la facture. On est là, on peut le faire facilement et rapidement, même en dehors du boulot, juste pour rendre service à une amie.
— Ça, Rodolphe, ça c’est très chic de ta part. Viens là que je te fasse une grosse bise.
Elle se colla à lui et claqua deux bises appuyées sur ses joues. Elle sentait bon et son corps menu était tout chaud.
— Dire que j’en ai tant rêvé de ces bises quand on était mômes. Suffisait d’attendre, dit-il sans la lâcher.
— Tu es trop mignon, toi. Un vrai gentil. Pourquoi tu ne l’as jamais fait, ou dit ?
— Trop timide. Et puis tout nous séparait ; toi, intelligente et première de toutes les ...
... classes, et moi le gros nul qui redoublait un an sur deux. Toi riche, moi pauvre…
— Pfff… Bêtises que tout cela. Aujourd’hui, c’est moi qui ai besoin de toi, c’est moi qui suis à la peine. La vie se charge de remettre les pendules à l’heure.
— Tiens, à propos de pendule, il serait bien l’heure d’aller déjeuner, sinon Jeannot va m’attendre.
— Oui, mais tu sais, je n’ai pas bien faim, j’ai grignoté avec maman.
— Ah non, tu ne vas pas me la faire à moi. On va s’installer en toute simplicité dans la cuisine, tu vas t’asseoir et tu vas manger. Et pas faire semblant. Je suis là exprès pour ça.
— Bien, bien. Oh dis-moi, quelle autorité !
Elle mit du temps avant de véritablement manger, le temps que son estomac se dénoue de l’épreuve quotidienne qu’elle venait de vivre. Et finalement, vers treize heures trente, elle reprenait du dessert avec entrain et appétit.
— Eh bien, tu vois, dit le jeune homme, quand tu t’en donnes la peine, tu peux avoir faim.
— Bien sûr, mais c’est toi qui m’entraînes.
— Non, c’est qu’aujourd’hui, comme demain et après-demain, tu as pris le temps. Et si tu reprenais ton activité de notaire, juste pour avoir de quoi payer une aide à domicile qui s’agacerait à ta place ?
— J’ai essayé. Elle en a fait tourner deux en bourriques, elles sont parties.
— En attendant, la bourrique c’est toi, si tu permets.
— Oui je sais, mais c’est ma mère.
— À mon idée, tu n’as pas pris le bon plan. Essaye avec un homme.
— Quoi ? Un homme pour s’occuper de maman ?
— ...