Arrivée dans son appartement - Histoires de Sexe

Arrivée dans son appartement

... l’inspirer. Qu’il me raconte plein d’autres histoires, comme celle de sa rousse. Qu’il me découvre, en sache plus sur moi. Lui ouvrir mon livre, le surprendre. J’enchaîne les notes, plonge dans mes souvenirs, laisse remonter mes émotions, repense à toutes ces personnes sans fond avec qui j’ai fait l’amour, qui ne m’ont laissé aucune empreinte, où l’intensité du moment s’est évaporée une fois leur dos tourné, tous ceux à qui j’ai laissé un faux WhatsApp. Alors, à la dernière note posée, j’ai les larmes aux yeux, moi qui ne pleure jamais.

— Merci, petite.

Je ne bouge pas. Daddy comprend ce qu’il m’arrive et vient vers moi pour m’offrir un grand et gros câlin. Je l’ai tellement mérité après cette mise à nu dantesque. Ses bras protecteurs viennent autour de moi et je m’effondre en pleurs comme une conne. Plus j’essaye de refréner, plus cela coule, je ne sais pas d’où ce flot vient. Décidément Daddy a le chic pour faire sortir de moi des liquides. Je ne me reconnais pas. Cela dit, je profite de ses bras. Un de ces moments longs que je sais qu’il apprécie.

— Cela vous dirait de passer prendre une petite douche chez moi avant d’aller dîner ?
— Oui, bien sûr.

Peut-être avais-je répondu trop vite à sa question. Est-il donc célibataire pour m’inviter ainsi ? Il n’a pas d’alliance. Comment ne pas aller faire ma grande curieuse chez lui ? J’espère que c’est son ex qui a fait la déco là-bas aussi. J’adore toujours autant celle de son cabinet. L’enquête démarre et je vais ...

... la mener en profondeur. Je vais explorer tout son appartement en recherche d’indices. Je suis tout excitée.

— Laissez-moi donc vous rhabiller.

Malgré mes vingt-trois ans, je me suis déshabillée une bonne centaine de fois pour des hommes, des femmes, des couples et dans des circonstances bien plus étranges encore. Mais personne ne m’a jamais rhabillée.

— Restez debout, bien droite s’il vous plaît.

Lui me rhabiller ? C’est homme n’en finit pas de me surprendre. J’en frissonne sur place. C’est assez régressif comme situation. Cela revenait aux temps où, gamine, ma mère le faisait. Je ne pense pas que mon père ne m’ait jamais habillée, du moins je ne me m’en rappelle pas, je devais être bébé et n’en ai aucun souvenir. Cette situation est étrange. Daddy habillait-il ses filles aussi quand elles étaient petites ? D’ailleurs, ces connasses de blondes nous matent tout le temps depuis leur photo sur la cheminée. Bien fait pour elles, si seulement elles pouvaient vraiment nous voir et me jalouser.

— Tenez-vous bien droite.

Je me sentais un peu comme à l’armée, lors d’une revue des troupes, mais seule et nue dans les rangs, les bras contre mes hanches, tête haute. Les yeux de Daddy étaient partout sur mon corps de Déesse et sa queue reprenait vie. Visiblement, me prêter à son petit jeu lui faisait plaisir. Il commença par m’enfiler ma jupe, sans remettre mon string. Je devinais son jeu. Il l’ajusta avec une grande douceur, son extrême lenteur, son application de grand ...