Trois jours surréalistes - Histoires de Sexe

Trois jours surréalistes

... regrette de ne même pas l’avoir embrassée… j’ai tellement peur de la perdre !

Je ne saurais dire pourquoi, mais je me reconnecte sur les « coquines bretonnes », là où tout a commencé, et bien sûr je m’empresse d’aller sur le profil de Natacha. À ma plus grande surprise, je ne fais plus partie de sa liste noire, je décide donc de la contacter.

Là encore, la réponse ne se fait pas attendre.

Je ne prévoyais pas cette réaction, mais l’idée d’être son amant du jour ne me déplaît finalement pas vraiment. J’entre dans son jeu.

Eh bien, voilà maintenant que je donne un rencard à ma femme ! Bon, tant qu’à y faire, autant que ce soit moi qui en profite plutôt qu’Apollo, ça me videra peut-être la tête, et le reste…, avant d’éclaircir la situation.

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La journée se passe. Je prends un repas sur le pouce et réussis quand même à me reposer un peu. Les deux nuits blanches que je viens de vivre m’ayant éreinté, un demi-sommeil récupérateur s’impose fatalement. Seize heures, la sonnerie de mon portable me réveille, ayant rendez-vous avec Natacha dans une heure, le temps presse. Je me prépare rapidement avant de rejoindre ma traîtresse…, euh, non, ma gourmande…, ma femme…, je ne sais plus trop en fait ! Bref…, je me dépêche de partir la retrouver. Cinq heures moins le quart, je franchis la porte de « La ronde des vins » et prends place à une table.

Cinq minutes se sont à peine écoulées lorsque Natacha apparaît. Des escarpins légèrement compensés allongent ses ...

... jambes sublimées de bas noirs un brin brillants, une robe un poil flottante lui arrivant à mi-cuisse et possédant un discret décolleté met sa poitrine en valeur…, elle est terriblement sexy ! Contrairement à ce à quoi je m’attendais, elle ne se dirige pas vers moi, mais s’installe sur un des tabourets du bar et commande une boisson. Je me lève pour la rejoindre et m’adresse au serveur.

— Bonjour, ce sera la même chose pour moi, s’il vous plaît !

Puis, me rapprochant de Nat, je lui chuchote doucement à l’oreille :

— « Gourmande », je suppose ?
— Oui, c’est moi. Donc, voilà « l’artiste », enchantée ! Vous êtes bien tel que je l’avais imaginé, ajoute-t-elle ironiquement.

Une étincelle brille dans ses yeux et je surprends sur son visage des mimiques oubliées du temps où nous nous étions rencontrés. On en vient à parler de tout et de rien, je passe un merveilleux moment lorsque Gourmande prend les devants en m’embrassant. Il me semble redécouvrir son parfum, la saveur de sa bouche, la douceur de sa peau…, et toutes ses sensations m’enivrent. J’aimerais la dévorer, j’ai envie d’elle. J’interromps cette marque de tendresse pour, à mon tour, me montrer plus entreprenant.

— Je suppose que ce baiser signifie que je viens de réussir mon examen d’entrée… Si nous allions ailleurs ?
— Avec brio, L’artiste ! Où voudriez-vous m’emmener ?
— J’habite un quartier résidentiel pas très loin d’ici. Puis-je vous offrir un autre verre à la maison ?
— Non…, par principe je ne me ...