Le temps des olives
Datte: 18/02/2022,
Catégories:
Inceste / Tabou
Auteur: Jane Does, Source: Xstory
... veux me faire savoir que tu fantasmes sur moi ? Tu es un peu fou alors ! Il existe des millions de femmes autour de la terre. Pourquoi justement sur la seule qui est inaccessible ? C’est bien de la perversion ou de la folie douce, non ?
— Appelle cela comme tu veux ! Pour moi tu représentes tout ce que j’aurais aimé trouver chez une fille. Jolie, tu parles bien, tu as la tête sur les épaules, tu sais ce que tu veux, et je t’admire depuis… que je suis en âge de marcher.
— Mais…
— Ne dis rien Mélinda ! Laisse-moi simplement t’expliquer. J’ai envié Gianni, peut-être même un peu maudit, certaines soirées de me voler l’unique femme qui m’a fait battre le cœur… après maman bien sûr !
— Quoi ? Pourquoi mêles-tu maman à tes inepties ?
— Ben ! Elle, c’est en réel qu’elle m’a fait battre le cœur. Sans elle et papa, nous ne serions pas là à nous disputer pour tout et rien. Je suis puceau, et je sais aujourd’hui pourquoi. Ça peut te paraitre totalement déplacé, mais je t’espère depuis toujours. Je comprends aussi mieux maintenant, pourquoi la mort de ton mari ne m’a pas ému plus que cela. J’étais triste, mais surtout pour toi Mélinda.
— C’est… Yanis… toutes les femmes ou filles du monde aimeraient entendre une telle déclaration, mais tu t’es trompé de nénette. Rien n’est, ni ne sera, jamais possible entre nous.
— C’est toi qui penses de la sorte. Permets-moi d’avoir un avis différent. Nous sommes peut-être du même sang, mais l’amour ne se commande pas. Et je t’aime ...
... comme une sœur, avec un peu plus de passion. Mais de par le monde, combien sont-ils dans notre cas ?
— Oh ! S’il te plait, ne rends pas plus compliqué mon refus.
— Je ne te forcerai pas. Il est hors de question que je me taise par contre. Je t’aime et tu dois le savoir, l’entendre, que tu sois ma frangine ne peut que me conforter dans cet amour-là !
— …
Une larme coule sur la joue de la quadragénaire. Et face à ses pleurs, Yanis semble bien impuissant. Il joue les braves, mais au fond de lui, il n’est pas fier de ce piètre résultat.
— Ben voilà ! S’il te plait ! Ne pleure pas, je ne veux pas te faire mal. Juste que tu entrevois que tu es non seulement ma sœur, mais également toute ma vie.
— Bien sûr que si nous n’avions pas partagé le ventre de la même mère, à quelques années d’intervalle, je me serais laissée tenter. Mais c’est au-dessus de mes forces, ça dépasse largement mon entendement.
— Il te suffit d’essayer, ne serait-ce qu’une seule et unique fois et tu t’apercevras sans doute que je ne suis qu’un homme, comme tous ceux que tu as dû croiser dans ton existence. Des défauts pareils à ceux de tous les autres, des attentes similaires et surtout… un amour qui ne s’est jamais démenti au fil des années. Il s’est renforcé lorsque tu étais loin de notre maison. Tu as tellement manqué à nos parents, mais à moi, tu ne peux sans doute pas imaginer le vide qui a découlé de ton absence.
Assis sur le bord du lit, il essuie avec un kleenex, cette perle qui ...