1. Le temps des olives


    Datte: 18/02/2022, Catégories: Inceste / Tabou Auteur: Jane Does, Source: Xstory

    ... connais rien à rien, par contre je suis certain que tu en as autant envie que besoin.
    
    — Comment peux-tu me dire ça ?
    
    — Parce que j’ai lu dans ton regard… et j’ai bien cru que ta main… juste celle-là Mélinda, juste tes doigts !
    
    — Si tu as mes doigts, tu as l’ensemble de ma personne. Dans ce genre de partage, c’est tout ou rien. Le reste n’est que blabla de collégiens.
    
    — Il y a belle lurette que nous avons passé l’âge d’être des potaches. Je crois que c’est pour toi que je suis dans cet état.
    
    — Pour moi ? Tu me prends pour une imbécile ? Tu bandais bien avant d’être éveillé totalement, je ne suis pas aveugle.
    
    — Donc tu simulais pour me piéger ? C’est dégueulasse en fait !
    
    — Mais non !
    
    — Alors, prouve-le ! Mélinda… juste ta main pour que je sache quelle sensation ça fait de sentir une autre patte sur…
    
    — Tu me promets que ça va te suffire ?
    
    — Je ne promets rien ! Mais j’ai besoin de toi et je t’implore à genoux de me prêter ta main.
    
    Tout tourne à toute vitesse dans la caboche de la rousse dont l’esprit vacille. Elle balance entre faire ce que lui réclame Yanis et filer en courant. Hésitations légitimes ! Cette femme n’a jamais eu un seul amant durant ses années de mariage ni depuis son veuvage. Ce qu’elle éprouve là est… une torture. Bien sûr qu’elle ferait bien ce geste qui la ramènerait dans le monde du sexe. Mais que ce soit… avec son propre frère la tétanise sur place. Il a vraiment tout d’un homme, mais c’est d’où il vient, qui lui fiche une ...
    ... trouille monstrueuse.
    
    Incapable de faire un choix immédiat, elle tire sur elle le drap. Le garçon à ses côtés interprète ce signe comme un refus. Alors il se lève et quitte la chambre. Seule dans le lit encore tiède de la nuit, Mélinda reste prostrée, sans oser faire le moindre mouvement. Ce n’est que bien plus tard que la porte de la chambre s’entrouvre et cède le passage à Yanis, qui livre le petit déjeuner.
    
    — Madame est servie ! Un café, avec un sucre et un nuage de lait, comme d’habitude. Deux tartines de pain grillé, un zeste de beurre avec une bonne couche de gelée de mûres. Comme ceux de maman…
    
    — … ! Tu t’en souviens donc de ces moments où nous nous levions tous ensemble ?
    
    — Oui ! Mais toi et moi sommes des adultes et eux ne sont plus là. Pour me faire pardonner d’être aussi bête, je n’ai trouvé que ce moyen.
    
    — Ne crois pas que je t’en veuille. C’est juste que…
    
    — Chut ! Ne dis rien. Je sais déjà toutes les paroles qui vont sortir de ta gorge. Ce genre de choses ne se fait pas entre un frère et sa sœur, nous devons être sages et tout le tralala. Mais au fond de mon cœur, tu es une femme. Une très jolie nana même, et je ne suis qu’un imbécile qui te désire. Mais ça ne date pas d’aujourd’hui, cette histoire-là !
    
    — Comment ça ? Je… je ne pige pas du tout. Tu sous-entends quoi, avec ces mots que tu viens de prononcer ?
    
    — Juste que… depuis fort longtemps, je rêve de ton corps, je cherche le mot pour décrire ce que tu me fais comme effet.
    
    — Tu… tu ...
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