1. Le temps des olives


    Datte: 18/02/2022, Catégories: Inceste / Tabou Auteur: Jane Does, Source: Xstory

    ... coule le long de la joue de Mélinda. La poitrine avec ses deux œufs haut perchés semble se trémousser sous les effets des sanglots mal contenus. Le papier absorbe les larmes, ne soignant cependant pas la cause de celles-ci. Cette ouate douce qui court sur sa peau, la déclaration plus ou moins enflammée de son frérot, tout concourt à éveiller des sens en léthargie depuis bien trop longtemps. Et s’il avait raison ? Quelques-uns de ces mots à la limite de la violence lui reviennent d’un coup.
    
    « Sors, dégote-toi un bon mâle et laisse-toi baiser, tu seras plus agréable ensuite. Pour te dire tout, si tu n’étais pas ma frangine… je crois que je proposerais bien ma candidature. »
    
    Phrase qui résonne dans sa tête, amplifiée encore par une situation équivoque. Elle est là, engoncée dans une chemise de nuit datant d’un autre siècle, récupérée dans l’armoire de leur mère. Comme si le fait de la porter la rapprochait de cette maman qui lui manque. Une manière aussi de se protéger des choses de la vie et du sexe, quelque part un refuge contre les tentations ? Un bien frêle rempart, aussi inutile que vain, voile de coton qui laisse entrevoir plus encore peut-être ce qu’elle ne veut pas montrer ? Cette fois, elle ne chiale plus. Elle avale pain et café sous le regard tendre de Yanis.
    
    — Voilà ! Tu es une grande fille. Tu as tout mangé.
    
    — Arrête ! Ne me parle pas comme à un bébé ou un enfant.
    
    — Ah ! Le hérisson se remet en boule, signe que ça va mieux.
    
    — Tu peux reprendre ton ...
    ... plateau ? Je désire me lever.
    
    — Tu ne veux pas que nous fassions une grasse matinée ? Genre je me recouche près de toi et nous bavardons !
    
    — … ?
    
    Les reliefs du petit déjeuner de la dame quittent la couche et sans attendre une réponse de la part de sa sœur, il a baissé simplement son caleçon. Totalement nu, il s’étend de nouveau près de la forme emmitouflée de cette sœur qui ne dit rien.
    
    — C’est agréable le contact du drap sur la peau, tu devrais un jour essayer.
    
    — Tu n’as donc que le mot « essayer » en tête ce matin ?
    
    — Pourquoi ? C’est bien aussi de mordre dans la vie à pleine dent et de cueillir les fruits qui sont à portée de main.
    
    — C’est donc moi que tu nommes « fruit » ? Il ne manque plus que « mûr » et l’ensemble sera complet.
    
    — L’humour te va mieux que les larmes, Mélinda ! Tu devrais en user plus souvent.
    
    Il s’est placé sur le flanc de manière à garder sa sœur dans son champ de vision, sa tête soutenue par sa main.
    
    — Tu es une chouette femme. Sans blague ! J’ai si souvent eu envie de toi, et j’ai encore et toujours ce besoin de croire que tout est possible. Tu… je peux te demander quelque chose ?
    
    — Quoi ? Tu ne te gênes pas d’habitude !
    
    — Tu ne veux pas retirer ce truc qui doit dater du temps de nos parents ?
    
    — Mais… comment ça ? Tu veux dire que je me mette dans le même état que toi ? À poils ? Même pas en rêve, je te le dis.
    
    — Que tu peux être vieux jeu ma belle !
    
    Il lance cette phrase sans vraiment qu’elle soit perçue ...
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