1. Le temps des olives


    Datte: 18/02/2022, Catégories: Inceste / Tabou Auteur: Jane Does, Source: Xstory

    ... par celle à qui elle est destinée. Le ton est bas, rauque, pour une raison bien simple. Yanis est de nouveau en érection et la raideur de son goupillon ne peut échapper à la vue de Mélinda.
    
    — Tu me prêtes ta main ?
    
    — Rien que ça ?
    
    — Ben, ce serait un bon début, non ?
    
    La femme aussi a une voix bizarre en répondant à son frangin. Il ne bouge pas, ne voulant rien forcer. Elle perd lentement de sa timidité, et l’espoir renait chez cet homme qui a un appétit féroce.
    
    — Tu es vraiment encore vierge ? C’est une blague.
    
    — J’ai l’habitude de te mentir ? Allons… tu l’as dit-toi-même ! Tu as toujours cru que j’étais homo.
    
    — …
    
    La patte féminine a décrit une sorte de grand cercle et elle est désormais à quelques centimètres de l’objet qui reste tendu sur le ventre de Yanis.
    
    — Ça ne va pas te dévorer les doigts, tu le sais ? Tu en crèves d’envie, alors…
    
    — Je t’en supplie, laisse-moi faire ce que je veux, ne me brusque pas, s’il te plait. C’est difficile pour moi de songer que…
    
    — D’accord ! Mais est-ce qu’au moins de mon côté je peux ouvrir les deux ou trois boutons de ta camisole ?
    
    — … J’ai peur Yanis.
    
    — Moi aussi et j’en tremble, je te le jure. Je suis complètement sidéré. Tu ne vas pas t’enfuir si je dégrafe le premier de ces vicieux qui camouflent tes trésors ?
    
    — …
    
    Elle ne bronche pas, voyant la main qui atterrit sur ce qui ferme jusqu’au cou le vêtement de nuit. Un à un les fermoirs sont ouverts et ça ne donne guère plus de visibilité au ...
    ... frère qui se contorsionne dans le lit. Tant et si bien que sans le vouloir, la menotte fine est enfin en contact avec le serpent qui se trouve gorgé d’un sang identique à celui qui coule dans les veines de la femme. Drôle la chaleur que communique l’objet aux phalanges féminines. Quant au visage de son cadet, il est si proche de celui de Mélinda, qu’elle sent le souffle sur son nez et le reste de sa frimousse.
    
    Elle ferme les yeux, toute honte bue. Cette fois, elle a franchi un cap, se noyant dans son propre enfer. Pourtant elle ne ressent rien d’autre qu’un immense appel. De la chair, de l’envie, du désir que lui inculque la promiscuité de ce mâle en rut. Ça déteint sur elle, ça l’émeut au plus profond de son être. Un peu comme si Gianni était de retour. Les paupières hermétiquement closes, Mélinda ne veut plus savoir qui l’embrasse dans ce lit. C’est presque normal qu’elle réponde à l’élan spontané qui la fait frissonner.
    
    Yanis ne perd pas le Nord. Il fait lentement remonter le bas de l’armure nocturne, et découvre au fil du retroussage, les parties les plus intimes de celle qui n’est là, plus qu’une femme abandonnée à ses caresses. La dépouille de coton s’évanouit sur le sol, recouvrant au passage le plateau du petit déjeuner. Mélinda ne cherche plus à lutter. Vaincue par son désir charnel immédiat, c’est bien elle qui revient à l’assaut de la bouche masculine. Elle sent que tout chavire, qu’elle n’est plus maitresse de son destin.
    
    Son frère prend les choses en main. ...