1. Incroyable


    Datte: 16/02/2022, Catégories: fh, Collègues / Travail hotel, caresses, Oral pénétratio, fsodo, nostalgie, occasion, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... nos seules paroles du repas, malgré notre solitude absolue. J’étais épaté de voir l’appétit que montrait la jeune femme pour les fruits de mer ; le plat était copieux et j’avais du mal à consommer toute ma part, elle engloutit la sienne et m’aida à terminer le plateau. Je restai sur un café, elle n’hésita pas un instant sur un banana-Split. Quel appétit ! J’étais ravi, je la sentais bien, presque heureuse. Pendant que je réglais, elle demanda au patron comment accéder aux petites plages que l’on apercevait du calvaire. Il indiqua la route unique à gauche puis la première à droite. Ah, ah ! Elle reprenait la main, sa passivité jusqu’alors m’étonnait aussi. Je ne posai pas de question et pris d’emblée la route indiquée. Il faisait nuit, mais une lune presque pleine avait remplacé le soleil. Je roulais sur une route pas plus large que la voiture et m’arrêtai au bout de l’asphalte, près de barrières clôturant des vaches qui broutaient encore. Un petit chemin escarpé nous conduisit rapidement sur un croissant de sable à la lueur de ma torche. Difficile d’imaginer que la plage n’était qu’à une cinquantaine de mètres des bovidés paisibles. Le spectacle était féerique : la lune suivait le même chemin que le soleil et allait se coucher « dans la mer », inondant le sable clair d’une lumière blafarde en traçant un sillon éclatant sur la mer calme, en marée descendante. Maëlle m’enlaça tendrement et m’embrassa longuement avant de me chuchoter :
    
    — Fais-moi l’amour ici…
    
    C’était la ...
    ... première fois qu’elle me tutoyait, curieusement j’en fus ému. Je retournai chercher un plaid dans la voiture, sachant trop bien l’inconfort des ébats dans le sable : ça gratte et ça se fourre partout ! En revenant, je vis sa silhouette élégante dans le reflet lunaire, elle trempait ses pieds, totalement nue. Nous fîmes l’amour jusqu’à plus soif, jusqu’à ce que l’astre de la nuit disparaisse complètement dans l’eau, instants d’une invraisemblable beauté. Elle put hurler son plaisir à pleins poumons, nous étions seuls au monde, Adam et Ève au paradis terrestre. Pas étonnant que ces instants soient à jamais gravés dans ma mémoire, je n’en ai jamais vécu de tels depuis. Elle me fit atteindre le nirvana par trois fois, exigeant de ses gestes ma semence dans tous ses orifices. Nous rentrâmes à l’hôtel à plus de trois heures, j’étais à la fois sur les rotules et sur un petit nuage parce que, pour une fois, Maëlle s’était confiée sur le chemin du retour :
    
    — Merci. J’ai passé la plus belle soirée de ma vie. Je me suis sentie… chez moi.
    
    J’en fus surpris au point de ralentir, d’allumer le plafonnier pour la regarder et être certain que je ne rêvais pas. Le visage enfin ravagé par les stigmates du plaisir que la lumière jaunâtre accentuait, elle me regardait avec un sourire épanoui et un regard que je qualifierais « d’amoureux ». Nous nous endormîmes dans les bras l’un de l’autre pour une nuit bien trop courte.
    
    Dire que j’avais la tête dans le gaz à sept heures trente serait bien ...