1. Incroyable


    Datte: 16/02/2022, Catégories: fh, Collègues / Travail hotel, caresses, Oral pénétratio, fsodo, nostalgie, occasion, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... poitrine du tout, même si le tissu de la robe laissait deviner la présence de deux pointes coniques qui semblaient perpétuellement dressées. Mes seuls pectoraux, pourtant sans entraînement en salle de gym, étaient plus volumineux que ses seins absents. Il n’en restait pas moins que cette fille disposait d’une allure et d’une silhouette remarquables qui la rendaient assez fascinante. Mais son visage était peu souriant, voire pas du tout, et ne trahissait jamais aucune émotion. Si bien que toutes les simagrées que les autres stagiaires pouvaient faire pour tenter de capter son attention restaient vaines.
    
    Bien évidemment, ma position d’animateur ne me permettait aucun signe particulier, aucun traitement de faveur, tous les stagiaires devant être traités sur un pied d’égalité. Je me disais donc qu’il serait plus aisé à n’importe quel stagiaire de faire plus ample connaissance avec cette beauté qu’à moi. Pourtant, dès la première matinée, je m’aperçus au fil du temps que la belle Maëlle ne me quittait pas un instant de son regard bleu profond. Quand je dis pas un instant, c’est véritablement pas une seconde. Tous les autres, comme je l’ai fait moi-même tant de fois, prenaient quelques notes, ou faisaient semblant, jetaient un coup d’œil par la fenêtre, à leurs montres, à leurs portables, s’étiraient, baillaient, échangeaient à voix basse avec le voisin… Elle, rien de tout cela. Son regard était vrillé sur moi en permanence avec une intensité extraordinaire qui, pendant un ...
    ... temps, me déstabilisa. Au point que, jetant un regard sur mes notes, je sentis encore le poids du sien. Je relevai la tête et rencontrai ses yeux :
    
    — Une question ? Quelque chose n’est pas clair, lui fis-je directement ?
    — Non, tout va bien, répondit-elle d’une voix basse et grave, parfaitement envoûtante.
    
    Du coup, j’accordai une pause-café à tout le groupe, histoire de me reconcentrer un peu. Tout le monde se leva, les uns partant aux toilettes, les autres profitant déjà du reste des viennoiseries d’accueil et du café frais, mis à notre disposition par l’hôtel dans une thermos géante. Le temps que j’éteigne le vidéoprojecteur, que je reclasse mes papiers et que j’efface mon tableau blanc, la fille était toujours seule assise à sa place, les yeux encore braqués sur moi. Je me suis demandé un instant si j’avais quelque chose de travers, une mèche rebelle, une trace de rouge à lèvres ou un poisson d’avril accroché dans le dos… Je filai vérifier cela aux toilettes, sans rien trouver d’anormal. Quand je revins dans la salle, une tasse de café et deux viennoiseries m’attendaient sur la table qui me servait de bureau. Charmante attention. Maëlle était à côté, debout, buvant son café à petites gorgées.
    
    — Je vous ai réservé cela avant qu’il n’y en ait plus, me déclara-t-elle.
    — Merci, c’est très gentil à vous…
    
    Mais ce ne fut pas le début d’une conversation, puisqu’elle ne répondit rien, ni « de rien » ou « c’est tout naturel » ou « les autres sont des morfals »… Non, rien. ...
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