1. Beautés rurales


    Datte: 15/02/2022, Catégories: fh, fhh, fplusag, inconnu, Collègues / Travail poilu(e)s, bizarre, campagne, collection, caresses, entreseins, Oral préservati, pénétratio, confession, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... croupions se rapprochèrent et une intense vibration secoua les deux animaux. Puis le canard descendit de la femelle en s’ébrouant, celle-ci aussi écarta les ailes et secoua la tête en tous sens avant de reprendre ses activités normales. C’était bref, puissant, sans préliminaires, une boule étrange s’était formée dans ma gorge. Je venais d’assister à un coït animal, sans voyeurisme puisqu’à cause des plumes on ne voyait pas grand-chose, sinon le comportement fugitif de ces bêtes obéissant à leur instinct. Et l’émoi de ces animaux dans l’acte de reproduction était communicatif, je me sentis tout chose et me serrai plus fort contre mon hôtesse. Quelques minutes plus tard, ce fut la même chose de la part d’un coq sur une poule. Elle m’emmena ensuite vers les clapiers des lapins, en ouvrit un et attrapa prestement un animal par les oreilles. Puis elle ouvrit un second clapier et lâcha son prisonnier étiré par sa position inconfortable. Sitôt libre, le gaillard sauta sur le dos de la première lapine et la lima furieusement. Puis il passa à la suivante et recommença. Dans notre dos, le coq avait remis ça avec une autre poule.
    
    — Alors ? fit Catherine, ça te dit quelque chose ?
    — Oui, oui, c’est… bouleversant, furieusement excitant cet instinct de reproduction…
    — Ouais, ben nous, on vit là-dedans depuis l’enfance. Tous les jours, on voit les animaux baiser autour de nous. Certes, on est habituées, mais ça donne des idées quand les hormones nous travaillent.
    — Je n’en doute ...
    ... pas.
    — Et t’as pas vu le plus beau ! Tu es libre cet après-midi ?
    — Ben non, mais… enfin, je peux me libérer peut-être…
    — Ah je vois, faut faire du chiffre. Allez, viens me faire une grosse commande, ça te libérera…
    
    Elle me fit en effet une très grosse commande : engrais, herbicides et pesticides, aliments pour le bétail et la basse-cour, etc. J’avais pratiquement atteint le chiffre nécessaire pour ces quinze jours de fin août. Elle me garda donc à déjeuner, d’une simple omelette accompagnée d’une salade, et en profita pour m’expliquer comment elle arrivait à tout faire dans sa ferme. C’est simple, elle utilisait les services d’une entreprise qui, à sa demande, labourait, semait, moissonnait et passait les intrants. Elle avait ainsi pu revendre tout le matériel de son mari et, avec le pactole des assurances, rembourser tous les emprunts. Elle avoua aussi que, moyennant quelques compensations complaisantes, elle jouissait (!) auprès de cette entreprise, mi-BTP, mi-travaux agricoles, d’une grande priorité d’intervention et de tarifs préférentiels. Il faut savoir ce qu’on veut et s’en donner les moyens. Il n’empêche qu’elle était à peu près la seule exploitante du secteur sans emprunts et aux comptes positifs. Elle ne s’occupait que des animaux, conservés par tradition comme par passion, et notamment d’une belle jument avec laquelle elle parcourait ses terres.
    
    Elle s’éclipsa pour se changer et revint vêtue en cavalière, ce qui lui allait fort bien.
    
    — Attends-moi là, elle ...
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