Une mère pas comme les autres... (5) - Histoires de Sexe

Une mère pas comme les autres... (5)

... d’ailleurs.

— Furieuse ?

— Oui, mon coeur ! Je suis furieuse sur ta mère.

— Mais..pourquoi ?

— Parce qu’elle s’est servie de ce qui est à moi ! Tu es mon copain, celui que j’ai choisi, celui que j’aime. Et si quelqu’un s’en prend à toi, il s’en prend à moi. Donc, je vais régler cela, si tu le veux bien.

— Comment ?

— Mais en répondant simplement à son invitation. Ne m’as-tu pas dit qu’elle souhaitait me rencontrer ce week-end en m’invitant chez toi ?

— Si mais…

— Il n’y a pas de mais ! Et puis, j’ai envie de passer du temps avec toi. Nos rencontres à la sauvette pour baiser entre deux cours ou notre boulot, cela me lasse. Alors je vais en profiter. Sauf si tu ne veux pas, bien sûr ?

— Tu rigoles ? Je meurs d’envie d’être avec toi. Mais est-ce la seule raison ?

Mes craintes devaient être effacées. Je lui posais directement la question qui me hantait. M’avait-elle dit la vérité ?

— Que veux-tu dire ?

— N’as-tu envie de venir que pour moi ? Où cela t’émoustille-t-il aussi ?

— Philippe, je pensais avoir été claire avec toi ! Les femmes ne m’intéressent pas. Je n’ai pas l’intention de céder à ta mère. Si c’est ce qui t’ennuie, rassures-toi ! Elle me sourit tendrement en terminant sa phrase.

Je l’avais épié avec la plus grande concentration lors de sa réponse. Et j’étais à présent totalement convaincu.

Elle me mentait !

Ma copine me cachait un élément de sa personnalité. C’était à présent une certitude pour moi. Son regard, qu’elle ...

... avait tenté de garder fixe, s’était échappé deux fois durant une fraction de seconde du mien. Sa lèvre inférieure avait eu un léger tremblement et ses joues s’étaient empourprées d’un fin voile rougeâtre.

Merde ! Mon instinct avait été le plus fort.

Je jouais encore un peu avec elle en demandant

— Tu es donc certaine de ne pas tomber dans ses filets ? Elle est très forte, tu sais. Cela ne te titille pas un peu ?

— Je mentirais en te disant le contraire. Ces révélations m’excitent un peu, pour tout te dire. Les fantasmes sont toujours dans l’interdit. Et cette histoire en est un fameux, d’interdit. Donc, c’est forcément émoustillant et attise la curiosité. Et je suis assez curieuse, à présent, de la rencontrer en chair et en os. Une femme avec de tels désirs méritent un brin de curiosité de la part d’une fille comme moi. Mais pas au point de « tomber dans ses filets », comme tu le dis !

Elle avait mimé les guillemets en parlant. Elle disait la vérité, j’en étais encore certain. Parce qu’elle n’allait pas me mentir deux fois de suite. Sauf pour sa dernière phrase puisqu’elle avait encore échappé à mon regard. Et j’étais également certain qu’elle était excitée. Il suffisait de la voir tenter de rester calme sur sa banquette sans pouvoir s’empêcher de resserrer ses cuisses l’une contre l’autre lorsque les détails étaient devenus plus intimes.

— Très bien ! Dis-je. Tu viens ce week-end à la maison. Je passerai te prendre vendredi soir à ton appartement. Prépare ta ...