Une mère pas comme les autres... (5) - Histoires de Sexe

Une mère pas comme les autres... (5)

En quittant la maison, vers 19h30, je ne prenais pas le risque de revoir ma mère aujourd’hui. J’avais calculé qu’elle devrait rentrer vers 21h30. Je ne serai pas présent.

L’humiliation de ma jouissance aussi subite que spectaculaire d’hier avait laissé, malgré tout, une empreinte dans ma chair comme dans mon orgueil.

Ma mère m’avait fait jouir comme je ne l’avais jamais fait simplement par des gestes et des paroles, sans même poser un doigt sur moi.

Pour tout dire, je n’en revenais toujours pas. Elle était capable de l’impossible dans le domaine du sexe, visiblement. Je n’étais plus un jeune puceau sans expérience par les bons offices de ma copine, mais j’avais encore beaucoup à apprendre.

Ainsi, je ne voulais pas que Sylvie, ma mère, pense pouvoir se servir de moi comme bon lui semblait. D’après ses dires, c’était mon père le dominant dans leur duo. Il n’était pas question qu’elle le devienne me concernant. J’étais également un dominant dans le domaine du sexe, c’est Anaïs qui m’avait, encore une fois, révélé cette facette de ma personnalité que je ne soupçonnais pas, étranger aux choses du sexe que j’étais. Ma naïveté dans ce domaine particulier fait d’ailleurs souvent rire ma copine.

Sylvie en serait donc, cette fois, pour ses frais, rentrant seule dans une maison vide alors qu’elle supposait probablement me retrouver impatient et implorant de recommencer le petit jeu d’hier.

J’aurai dû installé une webcam pour surprendre sa réaction lorsqu’elle allait ...

... s’apercevoir que je n’étais pas présent, docile, comme elle se l’imaginait certainement d’après l’interprétation que je me faisais des messages que j’avais reçu durant la journée et auxquels j’avais répondu par un silence drapé de dignité. Sa tête vaudrait probablement de l’or.

En arrivant au lieu de rendez-vous, notre tripot préféré proche de ce qui était à présent mon ancienne université et qui était encore la sienne pour quelques semaines, le patron vint vers moi, curieux de mon retour dans ces lieux qui avait connu mes cuites les plus mémorables.

— Philippe ? Eh bien, si je m’attendais ! Que viens-tu faire ici ? Un petit coup de nostalgie ? Il t’en aura fallu du temps. Nous sommes en Mai et je t’attendais plus tôt ! Me dit-il en me tendant une main amicale.

— Salut Maxime ! Pas du tout. Même si cet endroit est rempli de bons souvenirs. En fait, j’ai rendez-vous avec Anaïs.

— Je vois ! Un petit moment en amoureux ?

— Une mise au point nécessaire et, je l’espère, salutaire !

— Ne me dit pas que tu vas larguer ce beau petit lot ? T’es dingue, ou quoi ?

— D’abord, je te prierais de ne pas parler de ma copine en ces termes, espèce de macho ! Ensuite, rien d’aussi alarmant. Sauf si tu considères que ma mère veut la rencontrer.

— Terrain glissant, mec ! Bon, je t’apporte ta bière et je te laisse.

— Merci Max !

En attendant Anaïs, dont le dernier cours se terminait dans quelques minutes, je réfléchissais à la façon de lancer la discussion. Ma bière ...