La tache - Histoires de Sexe

La tache

... tac, tic tac, j’aperçois à peine le jeune homme fringuant qui dévale l’escalier. Il passe devant moi en me gratifiant d’un petit geste et d’un sourire, et quelques minutes plus tard j’entends le bruit de sa machine qui pétarade en s’éloignant, ce qui finit par me sortir de ma torpeur. Je ne saurais trop dire à quoi ressemblait ce type précisément. En tout cas, il était jeune, très jeune, jeune et du genre insouciant. Blond très certainement ou alors châtain très clair, enfin… peu importe. Je lève les yeux vers la Comtoise, bientôt 19 h 30, j’ai somnolé tout ce temps, non pas que mon travail me fatigue, mais je frise la dépression. Et c’est là que je remarque Sylvaine qui descend lentement le long de l’escalier.

— Ah, bonjour ! Tu es là depuis longtemps ?

Manifestement, pas vraiment inquiète que ce soit effectivement le cas.

— Je ne me souvenais plus quel jour tu devais venir précisément. Tu t’es servi un godet, tu as bien raison.

Elle a les cheveux hirsutes et est vêtue très simplement d’une robe à carreaux bleus, sans soutien-gorge, vu les tétons qui pointent ostensiblement sur le devant. Mais ce n’est pas ce qui est le plus choquant. Ce qui attire inévitablement le regard c’est une grande tache d’humidité juste au niveau de la chatte, comme si elle venait de se pisser dessus, mais plus vraisemblablement comme si un long filet de sperme s’écoulait de son entrecuisse. J’ai du mal à détourner mon regard de cette incongruité, je suis perturbé, j’imagine déjà la ...

... scène, le petit jeune en train de fourailler sévèrement la quadragénaire et elle qui en redemande. Et dire que pendant ce temps je sirotais cette mauvaise bibine.

Un peu écœuré par le tableau, je demeure muet et ne sais quoi répondre, alors elle me relance :

— Tu es venu rechercher les paquets qui sont entreposés dans la grange, c’est bien ça ?

J’acquiesce, un peu stone, puis je m’entends demander :

— Je peux me resservir un verre (comme si j’en avais envie) ?
— Bien sûr, pas de chichi, fais comme chez toi !

J’ai dû penser un instant « Et la patronne aussi, on peut s’en resservir ? ». Mais ensuite, je me suis calmé. Elle n’était ni belle ni sexy… et encore moins mon type. Seul le côté « grosse cochonne » m’émoustillait un peu.

Je l’accompagne jusqu’au bâtiment qui menace de s’effondrer avec ses poutres vermoulues qui semblent pourries jusqu’à la moelle.

— Si tu approchais ta voiture, ce serait plus pratique pour le chargement.

J’obtempère passivement puis on essaye de rentrer les paquets dans mon coffre, mais certains cartons semblent vraiment très gros et ça, manifestement, n’est pas possible.

— Je crois qu’il va falloir les ouvrir et en faire des plus petits, consent-elle finalement au bout du troisième essai, passablement chagrinée par mon entêtement.

De mon côté, je ne suis plus vraiment en mesure de réfléchir, subjugué que je suis par cette tache qui me semble toute gluante et collée contre son pubis. « Le petit jeune a dû lui en mettre une ...