L'habit fait-il le moine ?
Datte: 25/01/2022,
Catégories:
hplusag,
jeunes,
Collègues / Travail
hsoumis,
humilié(e),
contrainte,
hféminisé,
Transexuels
nonéro,
portrait,
pastiche,
Auteur: Charlie67, Source: Revebebe
... chez lui Claude descendait de son véhicule pour ouvrir le portail, le voisin, M. Gimenez assis sur une chaise fumait une cigarette et le regardait. D’une chiquenaude, il fit voler son mégot dans le jardin, cracha dans sa direction puis rentra chez lui. Le jeune homme haussa les épaules, il lui faudra maintenant vivre avec cette atmosphère.
Il passait ses derniers jours de congés à l’entretien de la maison et de son jardin et remarqua bien que tous ses voisins l’évitaient. Comme il n’avait rien à leur dire et que leurs sempiternelles jérémiades l’indifféraient, cela ne le dérangeait pas. Ce qui l’inquiétait plus c’était la reprise du travail !
Curieusement, rien ne se passa, ses patrons étaient comme avant. Liliane venait comme toujours vers dix heures boire un café avec Claude et papoter de tout sauf de l’entreprise. Le comptable savait que c’était un passage obligé pour avoir la bienveillance de la patronne et se pliait donc de bonne grâce à ce rituel.
Le comptable ne savait pas que la discussion avait été âpre entre Alfred et Liliane. Cette dernière était pour le renvoi immédiat, mais son mari, beaucoup plus terre à terre, savait tout l’argent que son employé avait fait économiser à l’entreprise et ne désirait pas s’en séparer.
Ce que ne savait pas davantage Claude, était que son patron, s’il n’avait rien dit lors de la rencontre shopping, n’avait pas pour autant fermé les yeux. De nombreuses fois, le boss vint dans son bureau pour des motifs futiles. Le ...
... sachant on ne peut plus cartésien, ce comportement l’interpella, jusqu’à ce que l’entrepreneur se découvre.
— Paraît que les travelos sont les meilleurs suceurs, sortant son engin il poursuivit, allez, vas-y, suce-moi.
— Mais non, répondit l’employé effaré.
— Allez, te fais pas prier, t’as dû en sucer des centaines, des queues !
— Non, je ne veux pas !
Essayant de s’éloigner, une poigne de fer le rattrapa et le plaqua sur le bureau.
— Non, arrêtez !
Claude hurlait maintenant en tentant de se défaire de l’étreinte d’Alfred. La porte s’ouvrit à toute volée sur une Liliane hystérique qui vociférait à tout va. Bien sûr les injures et les menaces étaient à son encontre et c’est dans une atmosphère plus que tendue qu’il s’enfuit de l’entreprise.
Il resta quelques jours chez lui, puis reçut un courrier recommandé pour une convocation en vue de son licenciement pour absence injustifiée. L’injustice de la situation le révolta et pourtant, que pouvait-il faire ? Il se sentait seul et démuni.
La phrase de Pierre lui revint à l’esprit, protectrice et salvatrice. Oui, mais, il y avait aussi cette deuxième phrase très explicite. Il devinait que ses fesses feraient les frais du marché. Pour la première fois, il se dirigeait vers sa coiffeuse sans aucun entrain. Il s’apprêtait, non plus pour son plaisir, mais pour séduire un mec. Pour obtenir de l’aide…
Une prostituée ne ferait pas mieux !
Cet apprêt lui prit deux fois plus de temps que d’habitude et c’est à la tombée de ...