1. L'habit fait-il le moine ?


    Datte: 25/01/2022, Catégories: hplusag, jeunes, Collègues / Travail hsoumis, humilié(e), contrainte, hféminisé, Transexuels nonéro, portrait, pastiche, Auteur: Charlie67, Source: Revebebe

    ... les retenir. À un moment, son ex lui balança :
    
    — Avec toi, c’est comme avec une nana…
    
    Faut-il préciser qu’elle était notoirement « bi » ? Là non plus, il n’avait pas vraiment apprécié. Pourtant, les nanas, il les aimait, il les adorait, même.
    
    Claude habitait le petit pavillon hérité de ses parents et y menait une vie quasiment monacale depuis le départ de Christelle. Elle se résumait en ménage, cuisine et entretien du jardinet. La jeune fille lui manquait et il pensait souvent à elle. Il l’avait bien relancée quelques fois, mais elle avait décliné ses propositions, gentiment, mais fermement.
    
    Cette dernière, sûrement distraite, avait oublié le contenu du panier à linge lors de son départ. Il avait conservé l’ensemble et s’était bien gardé de le laver et en avait même fait une exposition dans sa chambre. Il humait ces vêtements et les admirait. Assis dans un fauteuil, il se masturbait longuement en rêvant aux filles.
    
    Le jeune homme avait une nette préférence pour cette robe d’été blanche à fleurs. Il la touchait, la reniflait très souvent. Un soir, pris d’une subite impulsion, il l’enfila. Se mirant dans sa psyché, il se caressait en pensant à Christelle.
    
    Cela devint une habitude, tous les soirs il portait cette robe puis en vint à essayer toutes les affaires de son ex-amie. Cela lui allait parfaitement, il les enfilait dès son retour chez lui. Il faisait très attention à ce que ses voisins immédiats ne remarquent rien. Madame Gimenez, la voisine de droite ...
    ... comme Madame Belkasem, la voisine de gauche, n’auraient peut-être pas apprécié. Pour leurs maris, il s’en fichait, ils passaient le plus clair de leur temps au bistrot.
    
    Il avait les mêmes cheveux que Christelle, très foncés, et se les laissa donc pousser jusqu’à avoir le même carré. Cela accentuait la perception homosexuelle qu’on avait de lui, mais il n’en avait cure. Vinrent ensuite les séances de maquillage où il s’investissait beaucoup jusqu’à trouver la note juste, le grimage ni trop ni trop peu. Bref tous les soirs, il s’admirait dans son miroir. Tel Narcisse, pendant un an, il se suffisait à lui-même.
    
    Ce vendredi soir d’été et premier jour de ses vacances il lui vint une envie folle. Il voulait faire un petit tour en voiture, bien sûr vêtu de sa robe fétiche et correctement apprêté. Son cœur battait fort au sortir de sa propriété, mais cela se passa bien. Il put continuer sa route et goûter la douceur de ce soir d’été. Il allait, sans savoir où, tout à sa griserie du moment. Il était loin, très loin de chez lui quand le témoin du carburant s’alluma.
    
    — Zut, se dit-il, il faut faire le plein.
    
    Un moment de panique le prit quand il constata qu’il avait omis d’emporter son portefeuille avec sa carte bleue, sésame indispensable pour faire un ravitaillement de carburant à une heure aussi tardive. Vite il fit demi-tour et se dirigea, dans cette nuit tombante, vers ce havre de sécurité : son petit pavillon. Le destin en décida autrement, car il tomba en panne à une ...
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