L'habit fait-il le moine ?
Datte: 25/01/2022,
Catégories:
hplusag,
jeunes,
Collègues / Travail
hsoumis,
humilié(e),
contrainte,
hféminisé,
Transexuels
nonéro,
portrait,
pastiche,
Auteur: Charlie67, Source: Revebebe
... scabreuse, il s’éloigna entraînant ou plutôt portant un Claude devenu maintenant inerte. Ce n’est qu’assis dans la voiture pour le trajet retour qu’il se reprit.
— C’était qui ?
— Mes patrons, après les vacances je vais me faire virer…
— M’étonnerait, ils ne peuvent pas.
— Pourquoi ?
— Licencier quelqu’un parce qu’il est homo, c’est aller au-devant de gros soucis, et ils le savent !
— Mais, je ne suis pas homo, répondit le jeune homme.
— Pas encore, répondit l’homme en tournant la tête et en arborant un petit sourire entendu. En tous cas, s’ils te font la moindre crasse, tu viens me voir, j’ai des avocats qui vont les laminer.
Claude ne répondit rien et sombra dans un abîme de réflexion. Bien sûr, le promoteur était très sympa et très généreux, mais un jour, il allait demander compensation. Il regardait sa jupe et ses cuisses à demi dénudées. La compensation, bien évidemment, c’était lui… Il allait passer à la casserole ! Cette éventualité l’inquiétait tout de même un peu. S’habiller en nana, il adorait cela, se faire sodomiser, beaucoup moins. Il n’avait d’ailleurs jamais envisagé la chose, cela l’effrayait.
Comment se sortir de ce mauvais pas, il avait le don pour se mettre dans des situations inextricables, pensa-t-il. Il commençait à connaître la manière courtoise, mais ferme dont les nanas usaient : un sourire et un non sans appel. Peut-être qu’avec Pierre cela marcherait aussi…
Ledit Pierre ne fit d’ailleurs aucun geste inconvenant, il était occupé à ...
... préparer un léger frichti pour leur repas du soir. Il lui proposa aussi un verre de vin blanc en guise d’apéritif, ce que le jeune homme accepta.
Si Claude aimait ses vêtements actuels, ce tailleur grande classe, il aimait un peu moins le regard concupiscent que le promoteur portait sur lui ! Ce regard le déshabillait, le retournait et le sodomisait… Un frisson de peur parcourut son échine. C’est le quadra qui assurait l’essentiel de la conversation avec les futilités d’usage. Le garçon remarqua aussi la lente reptation de son hôte sur le sofa jusqu’à ce que les genoux se touchent. Il resta inerte, un peu comme l’agneau que l’on mène à l’abattoir… C’est quand il sentit un souffle sur sa joue et une bouche chercher la sienne qu’il réagit.
— Non, dit-il en se retirant.
Pierre n’insista pas et lui demanda :
— Tu n’as donc jamais réellement connu un homme ?
— Non, répondit-il.
— J’aimerais beaucoup être ton premier, cela viendra, fais-le à ton rythme.
— …
— Je crois qu’il est préférable que tu rentres chez toi, maintenant, mais ma porte t’est toujours ouverte.
Claude, dubitatif, mais reconnaissant se précipitait déjà vers la sortie quand une voix l’interpella :
— Tu ne vas pas laisser les vêtements que je t’ai achetés ici.
— Euh…
L’homme avait maintenant un regard bienveillant, Claude ramassa prestement les cabas et avant de se diriger vers la sortie, claqua un bisou sur la joue de son hôte et s’éclipsa en direction de son véhicule, soulagé !
Arrivant ...